Pourquoi avoir annoncé votre retrait?
La vie est un phénomène de balance, il faut peser le pour et le contre. Beaucoup de projets ont mis du temps à voir le jour, comme le Stade de la Tuilière, la piscine etc., et c’est vrai que cela m’a fait hésiter un peu. Mais la vie est faite de déchirements... De l’autre côté, j’ai 65 ans une longue carrière derrière moi et il faut bien donner l’exemple!
Avec votre départ, rien ne garantit que votre siège sera de nouveau occupé par le POP, que vous risquez bien de laisser orphelin...
En politique, on peut tirer bien des plans sur la comète, ce sont toujours les électeurs qui décident à la fin. En tous cas nous allons proposer un candidat solide et chevronné. Et puis, traditionnellement, le POP met plus l’accent sur le militantisme que sur les carrières politiques. Son but n’est donc pas d’être présent à tout prix dans les exécutifs!
Au-delà de votre candidature au Conseil National, qu’en sera-t-il de votre avenir personnel?
Je n’ai pas peur du vide, même si je sais qu’il existe. Une chose est sûre: je n’ai pas du tout l’intention de m’escrimer à remplir toutes les cases, et je conserverai du temps pour sonder mes ressources personnelles. En parallèle, j’entends conserver quelques engagements dans les milieux sportifs et associatifs qui, comme chacun le sait, me tiennent beaucoup à cœur.