REPTILES • Installé sur les hauts de Lausanne, le Vivarium pourrait vivre ses derniers instants si de nouveaux donateurs ne se présentent pas. Il manque 250'000 francs pour sauver l'institution.
Le Vivarium a besoin de 250'000 francs d'ici la fin du mois faute de quoi il pourrait fermer définitivement ses portes. DR
Le Vivarium a besoin de 250'000 francs d'ici la fin du mois faute de quoi il pourrait fermer définitivement ses portes.
L'avenir des 700 reptiles, amphibiens et arachnides du Vivarium de Lausanne est en danger! L'institution doit en effet trouver quelque 250'000 francs d'ici fin mars pour équilibrer son budget 2013. Faute de quoi elle fermera ses portes définitivement.
Plan de sauvegarde
«Nous ne sommes plus seulement une exposition d'animaux. Depuis deux ans, nous avons axé nos efforts sur la sauvegarde et la protection des espèces en voie de disparition. Nous faisons aussi office de refuge en recueillant les animaux dont les gens ne veulent plus. En un an et demi, nous en avons recueilli 400. Tout cela a un coût», explique Michel Ansermet, le directeur du Vivarium de Lausanne.Ce n'est pas la première fois que cette véritable institution lausannoise connaît un avenir incertain. Menacé de fermeture à plusieurs reprises, le Vivarium a toujours pu être sauvé notamment grâce aux subventions annuelles de la Ville (60'000 francs) et du canton de Vaud (50'000 francs). Mais ses nouvelles missions ont plombé le budget. «Ce qu'il nous faut aujourd'hui c'est un mécène touché par notre action. Mais, il est vrai que l'ours Knut est plus attendrissant et plus vendeur pour lever des fonds que des animaux à sang froid comme les reptiles!», souligne Michel Ansermet.
Mécène recherché
Le directeur reconnaît cependant que le travail de recherches de fonds aurait pu être mené plus tôt. «Nous ne sommes pas des pros dans ce domaine», justifie celui qui veut toutefois rester confiant. «Nos dossiers de programme et de recherches de fonds ont été envoyés. Si aucun partenariat n'a été signé jusqu'à présent, nous avons toutefois des signes positifs de soutien moral».L'action du Caprices festival est un premier pas (lire encadré). Le don pourrait se chiffrer entre 40'000 et 50'000 francs. Ce n'est pas suffisant certes, mais Michel Ansermet ne baisse pas les bras. «Nous voulons croire à cette sauvegarde. Aidez-nous!»
C'est inédit. Le Caprices Festival œuvre pour la sauvegarde du Vivarium de Lausanne en offrant 10% de la recette du concert d'Alice Cooper prévu le 14 mars. L'idée est née lorsque les organisateurs du festival s'attellent à la recherche d'un boa constrictor de deux mètres qui doit tenir compagnie au chanteur Alice Cooper lors de son concert. Trouver un tel serpent relevant de la gageure, ils se tournent donc naturellement vers le Vivarium de Lausanne. Mis au fait de la situation financière de cette véritable institution, les organisateurs du Caprices Festival ont décidé de réagir. En guise de soutien, ils reverseront donc 10% de la recette du concert d'Alice Cooper et lancent un appel au don à tous. Reste à espérer que le chanteur de hard rock lui-même ne restera pas insensible à la cause!
