Parkings intelligents: ça va démarrer en juin

TESTS • Au début du mois de juin, la Ville va mettre en place des capteurs de stationnement intelligents. Les premiers tests de terrain auront lieu début août.

  •  Les premiers capteurs seront installés dès le début du mois de juin. DR

    Les premiers capteurs seront installés dès le début du mois de juin. DR

Trouver une place de parc en ville tient souvent d’un véritable casse-tête. Mais c’est peut-être aussi déjà du passé. Dès le 1er juin, la Ville va en tous cas tester des capteurs de stationnement intelligents qui, s’ils donnent entière satisfaction, pourraient devenir la norme et rendre la vie des automobilistes en recherche de place de parcs beaucoup plus agréable.

La fin du calvaire

A l’origine du projet, la société lausannoise Tinynode. Son constat: une voiture sur quatre qui circule en ville est en train de rechercher une place de stationnement. Son but: mettre fin à ce qui s’apparente souvent à un calvaire et, corollaire, protéger - un peu - l’environnement, les automobilistes qui tournent en rond saturant le trafic et polluant l’atmosphère.

«Le capteur est intégré au bitume et indique à un émetteur-relais si la place de parc est occupée, explique Pierre Castella, directeur et cofondateur de Tinynode. L’émetteur-relais transmet ensuite l’information à un serveur central qui mettra automatiquement à jour les emplacements disponibles. A l’image d’un GPS classique, l’automobiliste indique une adresse à l’application Tinynode qui va ensuite proposer une place de parking libre à proximité de la destination choisie».

Une petite révolution qui devrait donc permettre aux usagers motorisés de ne plus perdre de temps dans de longues recherches.

Le secteur Beau-séjour

«Début juin, l’infrastructure nécessaire sera mise en place et les tests effectifs devraient débuter au mois d’août, note Vincent Duffau, chargé de communication à la division Planification Projets de la Ville de Lausanne. Le secteur retenu est celui de Beau-Séjour, car il a des points d’accès clairement définis et qu’on y trouve de nombreuses places individuelles.»

Lors de cette période de test, faite en interne à la Ville, aucune application ne sera proposée aux usagers.

Après? «Après, nous allons analyser finement les résultats. La Ville récupérera les taux d’occupation des places et pourra ainsi comparer les taux de rotations des voitures avec les données fournies par les horodateurs. Elle pourra également se rendre compte de toutes les possibilités d’une telle technologie, et de la diversité des usages qui peut en être fait. Cela n’indique pas pour autant qu’une commande sera passée à l’issue des tests».