Sur une terrasse avec... Thomas Wiesel...

Jeune humoriste déjà très demandé, Thomas Wiesel a 25 ans et court de la radio à la scène. On en oublierait presque qu’il démarrait, il y a moins de trois ans, une carrière de comptable dans une entreprise genevoise. Rencontre avec un garçon prometteur qui aime dire des horreurs et qui ne laisse pas longtemps sa gueule de premier de classe faire illusion.

  •  Thomas Wiesel adore la terrasse du café de la Grenette, à Lausanne. SHNEITER

    Thomas Wiesel adore la terrasse du café de la Grenette, à Lausanne. SHNEITER

Nous sommes sur la petite terrasse de la Grenette à la Riponne, c’est un lieu que vous appréciez?

Oui, je m’y sens bien. Je l’ai découvert récemment, mais c’est un endroit où j’aime donner rendez-vous à des amis. En plus, j’ai des potes qui brassent la bière lausannoise Nébuleuse qui est disponible ici. Donc, quand ils m’ont demandé de venir jouer un bout de mon spectacle avec d’autres humoristes, j’ai tout de suite accepté. Ce sera ce jeudi 21 août.

Qu’est-ce que vous faites cet été ?

Je reste par là, car j’aime beaucoup trop Lausanne pour voyager. Il y a quelques semaines, j’ai participé à l’organisation d’un camp pour enfants handicapés. C’est ma maman qui s’en occupait et j’y suis toujours allé même lorsque j’étais bébé. Il y a une dizaine d’enfants en situation de handicap et ils peuvent amener un frère ou un ami valide. On vit tous une semaine très enrichissante et on s’amuse beaucoup. Enfin, je profite bien sûr de l’été pour écrire un peu. J’essaie de passer un maximum de temps à la bibliothèque universitaire, ça me donne un cadre pour travailler. D’ailleurs, j’y croise souvent d’autres humoristes romands.

Et quelle serait votre destination rêvée pour les vacances?

New-York. Je me sens très proche de la culture américaine, je suis toute l’actualité sportive de là-bas par exemple. En fait, quand je suis en Amérique, j’ai enfin l’impression de vivre sans décalage horaire. Ca vous paraitra peut-être bizarre, mais je me sens parfois comme un segundo. On me voit un peu comme un étranger ici quand je parle de ma passion des Etats-Unis mais, là-bas, ils me considèrent évidemment comme un européen.