PAUVRETÉ • Il y a des succès qui peuvent inquiéter. C’est le cas des épiceries Caritas de Suisse. En 2013, leur chiffre d’affaires a augmenté de 6% par rapport à 2012. Une tendance déjà constatée ces cinq dernières années.
Une situation qui démontre donc une augmentation de la pauvreté. Ce que confirme Susana De Sousa Martins, la responsable de l’antenne morgienne: «Si l’on regarde uniquement pour 2013, la hausse est contenue, mais il est vrai que de plus en plus de gens viennent faire leurs courses chez nous. Il y a un autre phénomène à souligner, les Morgiens nous connaissent de plus en plus car nous envoyons directement chez les personnes de la documentation.
Tous ces changements mis ensemble font que la demande est clairement au rendez-vous». L’usage de ces commerces est ouvert aux personnes financièrement défavorisées, qui vivent par exemple au-dessous du seuil de pauvreté, qui sont endettées, qui touchent l’aide sociale ou les prestations complémentaires AVS/AI.
Il faut être titulaire d’une carte pour effectuer ses achats dans ces magasins. D’ici 2020, dans le cadre de son action «Réduire la pauvreté de moitié», l’organisation prévoit d’atteindre le nombre de trente épiceries en Suisse.