Penthaz refuse le plan directeur

  • Penthaz refuse le plan directeur

    Penthaz refuse le plan directeur

GROS-DE-VAUD • C’est à une grande majorité que le conseil communal de Penthaz a refusé, le 25 mai dernier, le document de 180 pages qui détermine les objectifs d’aménagement de la région pour le futur. «Cela représentait une strate supplémentaire dont nous devrons tenir compte lors de la révision de notre plan général d’affectation, alors que nous n’en retirons aucun avantage», a indiqué le syndic Philippe Besson. Les autorités de Penthaz ont en effet estimé être «oubliées» de la planification au profit du centre du district.

«Mais le développement des communes le long d’un axe de transport public directement relié au centre cantonal ne dépend pas du PDR mais du Plan directeur cantonal. Nous en sommes donc dépendants», défend Alain Flückiger, secrétaire général de l’Association Région Gros-de-Vaud (ARGdV). À cette image, d’autres communes au sud, comme Cugy et Froideville, se disent aussi très peu concernées par le PDR «dont l’intérêt se trouve surtout au centre du district», commente le syndic Michel Pittet. Pourtant, leurs conseils ont privilégié l’idée de solidarité avec les autres villages du district et ont accepté à large majorité le PDR. Les réticences semblent donc plutôt se concentrer dans la région de la Venoge. Si Vufflens-la-Ville et Lussery-Villars ont déjà approuvé le PDR, les conseils de Penthalaz, Daillens et Mex devront encore se prononcer au mois de juin. À l’heure où nous écrivons, la Municipalité de Daillens n’a pas encore finalisé son préavis, mais son syndic Jean-Yves Thévod émet les mêmes réticences qu’à Penthaz. À Penthalaz, le préavis municipal recommande d’adopter les 4 premiers chapitres mais pas le dernier de mise en œuvre, «car nous considérons que ce chapitre est de compétence municipale», indique le municipal Piéric Freiburghaus. «Chaque commune est une pièce du puzzle. Dans les communes hors-centre, nous avons effectivement parfois de la peine à faire passer le message de l’intérêt régional», regrette Alain Flückiger.

Seize législatifs doivent encore se prononcer. Un bilan sera alors tiré en fonction des résultats finaux.