Un deuxième tour qui s’annonce captivant

  •  Gros-de-Vaud

    Gros-de-Vaud

GROS-DE-VAUD • C’est bien connu, plus le choix est grand, plus l’on a de mal à se décider. Et cela se vérifie dans le Gros-de-Vaud où la majorité des communes ont renouvelé intégralement leur municipalité au premier tour… sauf celles où le plus de monde se bousculaient au portillon. C’est notamment le cas de Villars-le-Terroir, St-Barthélémy, Assens et Sullens.

A Morrens, il n’y a que les deux sortants Katia Cruchon et Jean-Paul Raemy a avoir été réélus au premier tour. Le syndic Jean-Daniel Chamot arrive même en 6ème position derrière trois nouveaux candidats, dont Didier Beuchat, municipal durant la législature 2006-2011. Pour lui, «malgré ses compétences et son engagement, je pense que les électeurs l’ont sanctionné pour son autoritarisme et les tensions que son attitude a générées.»

A Villars-le-Terroir, le nouveau venu Lionel Favre a fait un carton puisqu’il a été élu avec le plus de voix. Le syndic Eric Glauser et le municipal Joseph Piscitello devront quant à eux attendre le deuxième tour pour connaître leur sort. Et à Bretigny-sur-Morrens, le verdict est définitif pour le syndic Urs Lauper qui ne s’est pas vu réélire: la Municipalité est au complet. A Echallens, les quatre candidats de l’Entente communale ont été élus au premier tour. Dans le chef-lieu du Gros-de-Vaud, le groupe Socialistes, Verts et indépendants de gauche ne présentera qu’un seul candidat, Anne-Laure Botteron ou Sébastien Lehmann au deuxième tour. Ces derniers ont obtenu respectivement 613 et 541 voix et sont arrivés en 5ème et 6ème position sans toutefois atteindre la majorité absolue de 868 voix.

Dans les communes qui manquaient de candidats comme c’était le cas à Essertines-sur-Yverdon (3 candidats) et à Penthalaz (4 candidats), les autorités sont confiantes pour le deuxième tour. A l’heure où nous écrivons, Philippe Dind, syndic d’Essertines qui ne s’est pas représenté, assure : «Selon les indices que nous avons, en tout cas deux personnes se présenteront. J’espère qu’il y en aura plus pour que cela ne soit pas une élection tacite.» A Penthalaz, Isabelle Hautier, syndique aussi sortante, reste confiante même si «peu de bruits courent». Le délai pour le dépôt des candidatures se terminait mardi à midi.