Revaloriser les métiers du domaine pénitentiaire

  •  Véronique Hurni, Députée PLR

    Véronique Hurni, Députée PLR

Les Agents de Détention (AD) font un travail essentiel pour la sécurité publi- que, essentiel mais dont la pénibilité doit être reconnue. D’autant que le métier s’est encore compliqué ces dernières an- nées avec, notamment, des problématiques psychiatriques des détenus. Dès lors pourquoi observe-t-on des différences salariales aussi creusées entre cantons pour un même travail? Pour revaloriser et recruter plus aisément dans ce domaine de manière satisfaisante ne peut-on imaginer, par exemple, une prime de risque? Comment se fait-il que nous ayons assisté à une succession de directeurs d’établissements pénitentiaires ces cinq dernières années?

La problématique est-elle également salariale vu la pénibilité du poste? Là aussi comment expliquer la grande différence d’enclassement entre cantons pour un même travail? Le Conseil d’Etat est invité par la voie d’un postulat que je viens de déposer, à étudier toutes les pistes visant à revaloriser les métiers du domaine pénitentiaires et à proposer rapidement des solutions au GC.

Nous nous devons de réagir avec célérité pour assurer la sécurité de la population, des détenus et du personnel et ceci d’au- tant plus que des projets pénitentiaires verront le jour prochainement et que nous aurons besoin de personnel.

J’invite le Conseil d’Etat à étudier toutes les pistes visant à revaloriser les métiers du domaine pénitentiaire et à proposer rapidement des solutions au Grand Conseil. Le Conseil d’Etat devrait égale- ment dresser un rapport pour analyser et expliquer les raisons du changement ré- current des directions observés au sein de nos établissements pénitentiaires ces dernières années afin que l’on sache où le bât blesse et apporter des solutions.