Et si la mission impossible du Lausanne-Sport devenait possible? En position de relégué, avec dix points de retard sur le neuvième, et non relégable au début de la deuxième partie de championnat de Super League, la cause du LS semblait entendue, ce dernier pouvait déjà préparer la saison prochaine de Challenge League.
Mais, depuis le week-end dernier, le LS a repris des couleurs et un vent d’espoir souffle sur la Pontaise grâce au succès très précieux acquis du côté de Tourbillon qui lui permet de revenir à sept unités des Sédunois, la deuxième victoire des Vaudois contre le FC Sion de… Laurent Roussey, l’ancien entraîneur de Lausanne. «C’est une victoire qui nous a fait du bien, souligne l’attaquant tricolore, Yorick Ravet, double buteur en Valais dimanche dernier. Il faut qu’on garde cet état d’esprit et on va pouvoir faire de belles choses. »
La patte de Simone
Depuis plusieurs semaines, les discours sont très négatifs envers les Lausannois. Personne ne les voit s’en sortir. Mais un homme y croit plus que jamais. Encore plus après le match contre Sion. C’est Marco Simone, le directeur technique du LS, arrivé en novembre dernier dans la capitale vaudoise. «Bien sûr que j’y crois! Et heureusement que je n’écoute pas les gens qui disent que tout est déjà terminé. Bien sûr, l’écart est grand au classement, mais on travaille fort et dans le bon sens chaque jour. La manière dont se sont déroulés les derniers matches confirme qu’on est sur le bon chemin. On doit faire encore attention aux petits détails qui nous coûtent des buts. Mais je reste très positif. On se crée des occasions lors de chaque match et on offre aussi moins de chances de but à l’adversaire. Hormis le match contre Bâle où on a encaissé trois buts, notre système défensif est bien en place aujourd’hui.»
Plus de soutien
L’ancien attaquant de l’AC Milan aimerait bien aussi obtenir un peu plus de soutien de l’extérieur. «J’aimerais bien qu’on témoigne un peu plus de confiance à cette équipe et qu’un peu plus d’énergie positive lui soit envoyée de l’extérieur. Surtout que depuis quelque temps, elle montre des signes encourageants. Moi, en tous cas, je vais y croire jusqu’au bout!»