L’axiome sécurité-tourisme

Certaines infractions peuvent être «facilement» combattues en systématisant la pose de caméras de surveillance sur le domaine public.

L’attractivité d’une ville dépend de nombreux facteurs. Parmi ceux-ci, la sécurité arrive en bonne place. Alors que le Covid a heureusement quitté la scène, la quantité des infractions au Code pénal a connu une hausse et logiquement renoué avec son niveau de 2018-2019. Difficile d’y faire face. Les statistiques indiquent qu’il y en a eu 43'838 sur Genève en 2022 et 43'812 sur Vaud, toujours en 2022.

Parmi ces infractions très variées, certaines peuvent être plus «facilement» combattues, telles que les vols simples et les vols à l’arraché. Comment? En systématisant la pose de caméras de surveillance sur le domaine public. En son temps, le magistrat genevois Pierre Maudet avait insisté sur cette mesure. Ainsi dans le quartier des Pâquis, leur nombre a grimpé. Rien que sur Genève, on parle d’environ 2800 caméras. Dès lors, de plus de 300 vols à l’arraché que ce canton a subi avant 2018, ce nombre se situe désormais en dessous des 200.

Sur Lausanne, impossible de connaître le nombre de ces caméras. Seul le quartier du Flon, en mains de Mobimo, semble doté d’un réseau de caméras de surveillance adéquat. Il faut espérer que le nombre de ces équipements, qui permettent de prendre en filature et d’arrêter de nombreux criminels, vont encore augmenter. Ceci dans l’intérêt non seulement de la clientèle touristique qui en a marre de subir ce type d’agression, mais aussi pour la population résidante. La sécurité n’a pas de prix.