Chronique satirique: C’est cela, Amarelle…

Mon Dieu qu’il a été difficile à concéder, mais il a quand même fini par arriver. Car c’est un tout petit mea culpa que la conseillère d’Etat socialiste a fini par consentir. Du bout des lèvres, mais sous la pression de son mauvais score du premier tour et sans doute celle de ses collègues de parti.

  • TONY

    TONY

«J’ai compris le message. Les enseignants ont besoin de reprendre leur souffle» a ainsi lâché Cesla Amarelle. La réalité est que la conseillère d’Etat ne manque pas d’air, tant les signaux avant-coureurs auraient dû l’alerter, les enseignants ayant à maintes reprises exprimé leur mécontentement devant le fumeux concept «360°».

Elaboré en 2019 par le Département de la formation, «360°» vise une école inclusive pour que la diversité des besoins des élèves soit mieux prise en compte. Séduisant et généreux sur le principe, - qui pourrait en contester le bien-fondé?, le concept a eu le don de fatiguer les enseignants et de désorienter les Vaudois en les braquant contre la conseillère d’Etat.

Et pour cause: en faire le fer de lance d’une politique d’instruction publique a été une erreur tant on gouverne pour la majorité, tout en tenant compte des particularismes et non pour des minorités, en tenant accessoirement compte des besoins de la majorité. Résultat: Cesla Amarelle se voit contrainte si l’on ose dire, de mettre la pédale douce sur son projet phare, histoire de limiter la casse au second tour.

Cesla Amarelle aurait vraiment dû écouter les enseignants: ils savent eux, qu’en géométrie comme en politique, s’il permet de ratisser large, un angle à 360 degrés conduit à un retour… à la case départ.