937 signatures pour prolonger le M2 et le futur M3

TRANSPORTS PUBLICS • Lancée en janvier de cette année, la pétition «Le métro M3 jusqu’à Maillefer, maintenant!Ensuite étude d’une liaison vers Epalinges/Croisettes (M2)» a été déposée le jeudi 2 juin auprès du président du Conseil communal, Nicola Di Giulio. Elle a récolté pas moins de 937 signatures, principalement dans le quartier de Maillefer et au centre-ville de Lausanne durant les jours de marché.

  • Magali Fracheboud (à gauche) et Otilia Dobre (au milieu) ont remis leur pétition à Nicola Di Giulio, président du Conseil communal. VERISSIMO

    Magali Fracheboud (à gauche) et Otilia Dobre (au milieu) ont remis leur pétition à Nicola Di Giulio, président du Conseil communal. VERISSIMO

De quoi ravir Otilia Dobre, l’une des retraitées à l’origine de cette démarche: «Très sincèrement, nous y avons pris beaucoup de plaisir. Cela nous a permis, avec mon amie Magali Fracheboud, de rencontrer la population et nous avons reçu un excellent accueil de la part de nos concitoyens, en grande partie favorables à notre pétition.»

Booster les transports publics

Pour rappel, le texte déposé demande trois choses: le prolongement du M3 jusqu’à Maillefer et du M2 jusqu’à l’Ecole Hôtelière de Lausanne, ainsi qu’une jonction entre les deux métros. Et Otilia Dobre de préciser: «Cette pétition est destinée à améliorer le futur des usagers des transports publics de Lausanne et de sa région, à l’heure où l’on voit la ville s’étendre vers le nord. Si on souhaite bannir le trafic automobile en ville, il faut que les transports publics soient très performants, car tous les citoyens ne peuvent pas se déplacer à vélo, en trottinette ou à pied.»

Selon les initiantes, si le projet du M3 peut être prolongé techniquement, il serait intéressant de privilégier dès le départ une version allongée de la ligne, plutôt que de planifier par la suite un prolongement plus coûteux. Elles rappellent que les ambitions en termes d'émission de CO2 à l’horizon 2030 passent par des investissements dans les transports en communs ferrés plutôt que sur les axes de transport routiers.