PONTAISE • Les familles concernées se sont rassemblées en collectif, ont écrit une lettre au Service de l’accueil parascolaire de la Ville, et lancé une pétition. Celle-ci demande à la Ville un accueil parascolaire sans exclusion. «Nous n’acceptons pas un refus de place, alors que la plupart des enfants étaient déjà bénéficiaires des APEMS. La Ville bouleverse intégralement le quotidien des familles», témoigne Joachim Manzoni, père de deux enfants habitant le quartier.
Surprise et incompréhension
Chez les parents, qui doivent trouver comment se retourner, c’est l’incompréhension totale. «Nous avons été surpris de recevoir cette nouvelle aussi tard», témoigne Amel Roué, dont le fils est inscrit à l’APEMS depuis plusieurs années. Elle qui demandait un jour d’accueil supplémentaire pour augmenter son taux de travail, se retrouve avec… un jour de moins.
De son côté, le municipal David Payot estime qu’il y a eu «mécompréhension du point où nous en sommes. Nous avons donné les premières garanties de places disponibles et nous continuons à travailler pour offrir les places nécessaires à la rentrée.»
Il semblerait que certaines situations se soient néanmoins déjà débloquées. Mais Joachim Manzoni insiste: «Le problème de fond reste, j’aimerais que la Ville se réveille. Elle grandit et déborde, mais elle continue de jouer sur des dérogations pour obtenir le nombre de places nécessaires au lieu de développer une vision stratégique.»