MERCEDES-BENZ SL 500 • Depuis des décennies, l’un des cabriolets les plus mythiques porte les lettres SL. Mercedes-Benz a bien réussi la dernière version.
Garder la ligne pure, lui donner de l’agressivité: les designers ont tout juste. La face avant a un petit côté mordant bien plus visible que sur la précédente SL. Notre voiture de test avait une couleur gris anthracite semi mat, digne d’un chasseur furtif.
Le châssis joue les motos
En option, le système CURVE agit sur les suspensions pneumatiques et fait pencher la voiture à l’inverse des autres dans les virages. Comme une moto! Ce n’est pas un gadget, cela permet des passages en courbe rapides, sans bousculer son passager. Ce choix s’ajoute aux traditionnels Sport et Sport+, ou Individual.
Le V8 suralimenté a des ressources fantastiques. Son couple géant assure des accélérations canon. Les acousticiens ont réussi à le laisser s’exprimer sous la forme d’un grondement rauque jouissif, qui profite davantage aux occupants qu’aux passants, ce qui est un bon point.
L’air libre en toute saison
Le roadster SL a un toit en tôle. On peut l’avoir avec la partie supérieure vitrée, dotée de cristaux liquides: on appuie sur un bouton pour l’obscurcir, la classe ultime. En quelques secondes, le coupé devient cabriolet, une opération possible en roulant jusqu’à 40 km/h.
Le luxe absolu consiste en un rideau-arceau arrière anti-refoulement qui protège très bien, si les glaces sont relevées. Par temps froid, une écharpe d’air chaud entoure le cou. Raffiné, on vous dit!