Kia, un choix assumé pour le diesel

KIA • Un SUV, avec des capacités de baroudeur, une hybridation douce, mais… un moteur diesel: le choix de Kia se justifie.

Le Kia Sportage de dernière génération sort en série spéciale «Black Edition». Ce qui n’a rien à voir avec la couleur de carrosserie (notre auto de test était blanche), mais avec des décors et des équipements supplémentaires. Le design tire un peu vers l’agressivité en ce qui concerne la face avant.

Le moteur assisté

Différentes versions coexistent, toutes en 4x4 sous cette appellation, dès 34’950 fr. en essence manuelle, 37’950 fr. pour notre diesel à boîte à double embrayage et sept rapports. Sur le coffre, une étiquette montre qu’il y a une petite hybridation. Une batterie utilise l’énergie cinétique pour se recharger, et donne un coup de pouce au démarrage. Quelques grammes de CO2 en moins, pour un système qui ne se manifeste pas du tout.

Le plein fait, l’indicateur affiche une autonomie de près de 800 km: le diesel est le seul carburant à offrir ça. Avec les additifs, le filtre à particules et le catalyseur, il ne pollue pas plus qu’une voiture à essence et ses émissions de CO2 restent raisonnables. Pour l’utiliser au mieux, sa vocation se trouve dans les longs trajets, son efficacité est moindre en ville. Avec la boîte DSG, le mariage se révèle très judicieux. Les 136 ch suffisent largement et les prestations à bord sont très complètes. On remarque une touche permettant de bloquer le différentiel, un dispositif utile dans les terrains difficiles et rare dans la catégorie.

A bord, le revêtement des fauteuils mélange cuir et tissu, c’est agréable. Les équipements sont pléthoriques, avec sièges électriques, chauffants, le volant aussi et le lien avec Apple CarPlay et Android Auto assure de se trouver en milieu familier. Le volume du coffre et sa modularité sont parfaits pour un usage familial. La possibilité de se frotter à des chemins escarpés plaira à ceux qui vont volontiers en montagne.