La citadine qui se prend pour une grande

NISSAN MICRA • Pour sa cinquième génération, la Nissan Micra efface tout et recommence. Finies les formes arrondies.

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Elle reprend un design assez… japonais, le comble pour une voiture conçue pour l’Europe. Entendez que les angles sont plus acérés, l’aspect frontal plus agressif et les plis latéraux et de l’arrière plus marqués.

Une nouvelle position

Les quatre générations précédentes ont totalisé 3,5 millions de ventes sur notre continent. Les temps évoluent, les clients sont devenus plus curieux, plus informés et plus exigeants. Nissan les suit parfaitement en proposant un programme de personnalisation poussé inédit. Notre voiture de test avait par exemple une livrée grise avec des rétroviseurs et des appliques de carrosserie orange. L’intérieur avait un décor orange en cuir cousu sur la partie supérieure de la planche de bord, très élégant.

Le cœur de cette version est un moteur trois cylindres d’à peine 900 cm3, gavé par un turbo et accouplé à une boîte à cinq rapports. Une configuration qui aurait fait froncer les sourcils voici encore trois ans, qui convainc de plus en plus les consommateurs. Car le plaisir de conduire dépasse rapidement le son curieux d’un tel groupe propulseur. D’autant que l’insonorisation de cette voiture légère apparaît proprement incroyable. De quoi profiter pleinement d’une installation hifi Bose flatteuse.

En prenant de l’envergure, la Micra se montre plus généreuse pour les passagers, dégageant un espace confortable. Le coffre, sans donner dans le gigantisme, se révèle suffisant pour la plupart des usages. Seul bémol à notre avis: un appui lombaire insuffisant.

On murmure que la Micra, en grandissant, remplace aussi la Note, devenue un peu hors d’âge. De quoi assurer la poursuite de son succès.