Apparue en 2007, la Hyundai i30 s’est vendue à près de 20’000 exemplaires. La troisième génération joue à fond la carte de l’Europe puisqu’elle y a été conçue, dessinée et qu’elle y est assemblée. À part la calandre en cascade, nouveau signe distinctif de Hyundai, la ligne générale reste dans la continuité. La structure pèse 28 kg de moins que la précédente i30, elle est 20% plus rigide, la direction 10% plus directe.
Nouveau moteur
Poursuivant sa politique de downsizing, Hyundai présente un nouveau moteur 1,4 l essence de 140 ch. Nous avons roulé avec cette motorisation dans les environs de Marbella, en Espagne, et nous avons constaté un silence de marche impressionnant. Le diesel de 136 ch est presque aussi spectaculaire. Les deux peuvent être mariés à une boîte manuelle à six rapports ou une boîte auto à double embrayage à sept rapports, conçue par Hyundai et très agréable à l’usage.
En tout, ce sont quatre moteurs qui composent l’offre en Suisse: un 3 cylindres turbo de 1.0l et 120 ch, le nouveau 4 cylindres 1,4l de 140 ch, un 4 cylindres diesel 1,6 l de 110 ch ou 136 ch. Le moteur 1,0l ne peut pas jouir de de la boîte DCT.
Pendant quelques mois, Hyundai propose des modèles appelés Launch et Launch plus. Le premier prix est à 23’950 fr., la mieux équipée atteignant 33’350 fr., boîte DCT en plus (1900 fr.).
La dotation de série compte une foule de dispositifs de sécurité et de confort. Comme un assistant de vigilance du conducteur, peu courant dans ce genre de gamme. Même chose pour les phares bi-LED et l’assistant de maintien de ligne actif et… suffisamment discret pour ne pas déranger le conducteur. Un nouveau tableau de bord avec grand écran regroupe une bonne partie des fonctions, l’ergonomie permettant d’éviter trop de distraction. Cette i30 à 5 portes verra arriver rapidement un break, une variante sportive «N» et en 2018 un coupé inédit.