Les plis du capot montrent du doigt l’ouverture de la calandre, béante, et celles des côtés. À l’arrière, un imposant spoiler assure une pression verticale à haute vitesse. Basse, ramassée, la nouvelle Focus RS expose son caractère agressif.
Une technologie de pointe
Le travail intense accompli par les concepteurs a porté sur le moteur et le châssis. Le premier utilise avec finesse le turbo, dans une géométrie adaptée à la performance. Les 440 Nm, et même 470 avec oberboost, du couple propulsent la voiture dans des démarrages canon. Le «launch control» gère à fond la motricité maximale, réservée au circuit.
La Focus RS se conduit parfaitement au quotidien. La boîte à six rapports, manuelle, est certes un peu ferme, sans que cela gêne pour une utilisation courante. Le réglage par défaut rend la RS assez souple pour ne pas martyriser les lombaires. Deux choix, «Race» et «Drift» privilégiant la propulsion et contesté en Grande-Bretagne, ne doivent être actionnés que sur circuit. On ne joue pas à ça sur routes ouvertes!
Là où les conditions nous l’ont permis, nous avons juste pu approcher les incroyables capacités du châssis. Tout en souriant aux sonorités rauques présentes dans l’habitacle, révélant en permanence le caractère sportif. Les petites routes deviennent des enchaînements de sensations extraordinaires. Les passages en courbes semblent repousser très très loin les limites. Pour le reste, c’est vraiment une voiture à mettre sur une piste pour avoir un plaisir intense et en toute sécurité.
Voir Ken Block en démonstration dans l’usine de Ford: www.testdriven.co.uk/2016-ford-focus-rs-review/