L’allure reste massive malgré des retouches stylistiques qui l’ont affinée. Le Toyota Land Cruiser dégage une impression de robustesse. Ce n’est pas usurpé, car son système de traction en fait un des 4x4 les plus performants du monde. Une molette offre le choix de la difficulté du terrain. En rapports courts, la position Crawl permet de passer au travers de pierriers redoutables. Les gués, le sable, la neige ou la boue ne lui font pas peur. Un vrai aventurier qui ne recule devant rien.
Les ajouts de confort
La version 5 portes testée avait sept places. Luxe suprême, les deux derniers fauteuils se lèvent et s’escamotent électriquement. Un détail important: il n’y a pas de hayon, mais une porte arrière. Ce qui complique la vie dans certaines situations de parcage, le long d’un trottoir par exemple. Un crochet de remorquage rappelle que sa capacité de traction est de 3 t. Voilà qui le rendra utile dans les chantiers navals ou les manèges.
Le moteur diesel de 177 ch, accouplé à une boîte auto à six rapports, convient à tous les usages. Bien sûr, avec un poids de 2300 kg, la consommation de notre test a titillé les 11 l/100 km.
Les capacités de passe-partout se doublent d’un confort certain sur l’asphalte. Sur autoroute, le bruit du diesel, un peu présent au démarrage, se fait oublier. Le cuir, les applications et la sophistication des commandes rapprochent ce Land Cruiser de bien des SUV nettement plus urbains. Entre les fauteuils avant, le compartiment réfrigéré en est une preuve. Tout comme le choix de conduite, Confort, Normal ou Sport. Mais il ne va pas jusqu’à proposer des palettes au volant, pour un usage manuel il convient de tirer le levier de la boîte vers soi. Un détail pour ce genre de véhicule.