L’automobile partagée entre le rêve et les contraintes

SALON DE L’AUTO • Le GIMS, puisque le Salon de l’Auto s’appelle désormais Geneva International Motorshow, marque une transition en 2018. Les nouvelles normes affecteront toutes les voitures en 2020, ce qui modifiera le choix des motorisations dès l’an prochain.

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2018, dernière année folle? Avec des chevaux, des sportives et du rêve? Les constructeurs et les organisateurs sont conscients des enjeux, ils savent déjà que la nouvelle norme de 95 g/km de CO2 en moyenne ne sera pas atteinte en 2020. La raison? Vous, moi, en fait tous les automobilistes. Les statistiques des ventes le montrent, près de la moitié des voitures vendues en Suisse sont des 4x4. Le poids supplémentaire dû à la transmission intégrale ajouté au fait que les Helvètes sont friands d’un équipement très complet engendre une sollicitation accrue du moteur. Donc, une consommation plus élevée; les émissions de CO2 étant directement proportionnelles, le calcul est vite fait.

La solution est connue, elle prend du temps. Elle s’appelle: électricité. Ce n’est pas pour rien que des constructeurs, Volvo en premier, Land Rover et d’autres ensuite, ont annoncé qu’en 2020, aucun véhicule ne serait animé que par un moteur thermique. Autrement dit, c’est aux hybrides, en particulier rechargeables (plug-in si vous préférez) que reviendra la responsabilité d’abaisser les seuils. Et, bien sûr, aux électriques pures, qui comptent beaucoup dans le calcul de la moyenne.

Transformation en marche

Moralité: le rêve des acquéreurs, toujours caressé par la griserie des accélérations, de la sonorité rauque et sportive, ou par le désir de s’asseoir dans un siège haut placé et dans un véhicule passant partout, se confronte aux décisions politiques. L’ingéniosité des créateurs d’automobiles est grande, encore faut-il laisser un peu de temps pour que cela puisse se concrétiser dans une production à grande échelle. En 2018, la tendance est déjà très marquée, partout l’on verra des mentions de voitures où l’électricité prend une place, soit comme assistance, soit comme mode unique de propulsion. Selon les organisateurs du GIMS, ce sera encore plus flagrant l’an prochain, et on peut s’attendre carrément à un choix différent en 2020, où les exposants devront convaincre les visiteurs que le plaisir et l’écologie font bon ménage.

En attendant, l’édition 2018 révèle son lot de nouveautés, plus d’une centaine, dans tous les secteurs.

CONCOURS

GAGNER 50 BILLETS

Les billets (2 par personnes) sont à retirer à notre guichet, à l’Avenue d’Echallens 17, à Lausanne, dès le lundi 5 mars à 14h.