L’aventurier chic en format compact

JEEP COMPASS• Un tout-terrain, habillé avec élégance, confortable sur route et à l’aise en ville: le Compass de Jeep joue les polyvalents.

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Le nom de Jeep est presque devenu commun pour désigner un tout-terrain léger. La marque a heureusement réussi à préserver son identité. La dernière édition du Compass conserve des qualités de traction chères à Jeep (sauf dans la version à deux roues motrices, rare en Suisse…). Le moteur à essence de 170 ch convient à tous les usages. Un petit truc: pour économiser le carburant, il démarre dans le deuxième des neuf rapports de la boîte, ce qui le rend un peu lent sur les premiers tours de roue. Changez vous-même pour enclencher la première, et le punch revient!

De la ville à nulle part

Cette Jeep a fait ses urbanités. Le Compass a une taille compatible avec la ville. Parmi les équipements, ou packs, en option, il vaut la peine de choisir le plus luxueux. On a ainsi le parcage automatique et une électronique de pointe. Les haut-parleurs Beat dispensent un son généreux. Les systèmes de surveillance correspondent à tout ce qu’on peut attendre aujourd’hui.

Que l’on s’avise d’aller tenter des balades hors des sentiers battus, ou que l’hiver montre le bout de son nez avec une belle couche de neige, et les possibilités de la traction sont là pour passer partout. On choisit entre Auto, Snow, Sand et Mud, autrement dit entre le froid et le désert ou la boue… En appuyant sur ce gros bouton de commande, cela bloque le différentiel pour se sortir des situations les plus scabreuses.

L’intérieur soigné mélange des matériaux de qualité. On n’est plus dans le rustique. Certes, le coffre n’est pas géant, mais rappelons qu’il s’agit d’une auto de moins de 4,40 m de longueur. Sur route, le comportement est sain, le train avant manque de rigueur dans l’attaque lorsqu’on pousse un peu dans les virages. La boîte auto à neuf rapports se révèle très onctueuse. Le silence de marche est bon et les longs trajets restent agréables. Le grand écran commande à peu près tout.

Gil Egger