La question surgit en premier lorsqu’on évoque la voiture électrique: alors, cette autonomie, c’est bon? La Hyundai Ioniq Electric affiche 280 km officiellement. En réalité, l’indicateur du tableau de bord tient compte du style adopté et des conditions et en avoue à peu près 250. C’est déjà fort bien. Recharge en 30 minutes et jusqu’à 6-8h selon la prise.
Des réflexes à adopter
Quand on opte pour une auto électrique, les réflexes doivent changer. Pas question de laisser le niveau du… réservoir (de la batterie) baisser trop. Ce serait courir le risque de renoncer à un déplacement inattendu. Le réflexe doit être de programmer la recharge, par exemple pour qu’elle soit optimale à 7h30 le matin juste avant de prendre la route. Ensuite, un indicateur sur la carte du système de navigation dessine un cercle représentant l’autonomie. Ou plutôt deux: le rouge, c’est le maximum, sans autre choix que de trouver immédiatement une borne, le vert, c’est encore confortable, on se branchera dans quelques dizaines de kilomètres. L’utilisation de cette Ioniq se révèle très agréable. Nous avons testé la variante la mieux équipée, avec climatisation bizone, sièges chauffants et ventilés, volant chauffant, bref tout le confort. La sécurité est de haut niveau, avec le surveillant de voie qui agit sur la direction. La connectivité est parfaitement au goût du jour. Le moteur de 120 ch se comporte avec tranquillité lorsqu’on choisit la position Eco. En ville, pour suivre les énervés habituels, mieux vaut enclencher Sport. Détail amusant: des palettes derrière le volant, qui ne servent pas à changer de vitesse puisqu’il n’y en a qu’une, mais à modifier le niveau de régénération quand on lâche les gaz. Et la commande d’ouverture du trappon de la prise représente une colonne d’essence.