Les stylistes n’ont pas créé une nouvelle ligne, ce n’est pas encore le moment. La Giulietta Veloce a pourtant pris du caractère avec ses phares à fond noir et ses jantes agressives. Mais c’est son cœur qui importe le plus.
La puissance maîtrisée
Le moteur s’appelle «1750», il s’agit du 4 cylindres de ce volume, qui renvoie aux Alfa historiques portant ce chiffre. Dans cette configuration, il affiche 240 ch, comme la très sportive 4C. Sauf qu’ils passent sur le train avant, ce qui se montre délicat avec des pneus d’hiver, ou quand la chaussée est glissante. Mais dans l’ensemble, la gestion de la motricité se révèle excellente.
Un levier propose trois choix: DNA, autrement dit Dynamic, Normal et Allweather. Inutile de dire que la tentation de rester sur le premier est grande, pour plusieurs raisons: les réactions sont vives, la maîtrise augmente et, ce qui ne gâche rien, le son descend dans les basses. Dotée de ce groupe propulseur, la Giulietta Veloce mérite bien son nom. Joueuse, précise, sa vocation peut se résumer en une formule: une voiture à conduire. La boîte à double embrayage change rapidement les vitesses, les palettes au volant donnent la main au pilote. Il peut aussi utiliser le levier, dans le «bon sens», celui de la compétition, en montant les rapports en tirant en arrière, en les descendant contre le tableau de bord.
Elle reste compacte, son habitacle accueille généreusement quatre à cinq passagers, son coffre suffit et le décor intérieur fleure bon le goût italien du design et des matériaux de choix. Seul manque, pour notre part, une caméra de recul, car la visibilité n’est pas terrible et, peut-être, un affichage digital de grande taille de la vitesse… période de contrôles omniprésents oblige!