La traversée de l’Atlantique a bien convenu au petit SUV Ford EcoSport. Conçu et bien vendu en Amérique latine, il a subi une cure de jouvence pour sa nouvelle variante. Le travail a porté sur la silhouette et sur l’habitacle principalement.
Une vocation mondiale
Les premiers EcoSport sont sortis des usines brésiliennes de la marque. Désormais, ils sont issus de celle de Craiova en Roumanie. La structure est la même pour le monde entier, ce qui explique l’une des particularités un peu moins séduisantes en Europe: l’accès au coffre ne s’effectue pas par un hayon, mais par une porte. Pas trop gênant en général, juste quand on se gare longitudinalement. L’offre de moteurs compte pour le moment trois puissances pour l’essence, deux pour le diesel. La seule à permettre la transmission aux quatre roues abrite le diesel le plus puissant de 125 ch, toutes les autres sont des tractions. Les boîtes sont à 6 rapports, manuelles, une automatique peut être installée pour accompagner le 125 ch essence.
La présentation, par un temps brouillardeux et humide aux alentours de Lisbonne, nous a laissé éprouver les qualités du châssis. Equilibré, sans surprise, il dénote une tenue de route imperturbable. La variante AWD répartit le couple sur chaque roue en fonction des besoins de motricité, ce qui se passe sans que le conducteur s’en aperçoive. En Suisse, elle devrait remporter la majorité des suffrages, puisque la transmission intégrale plaît à une moitié des acheteurs, toutes marques confondues.
En deux roues motrices, et avec la boîte automatique, l’EcoSport conviendra parfaitement à une utilisation urbaine. La position «S» est plus agréable que la «D», qui amortit un peu trop les réactions du moteur.
Un intérieur soigné
Le travail de configuration de l’intérieur porte ses fruits. La simplification des commandes a éliminé bon nombre de boutons. Toutes les versions ont un écran, la mieux équipée adopte un 8 pouces très agréable.