Anaïs Timofte, POP

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Vous êtes très jeune, sans expérience ni législative, ni exécutive. Pourquoi vouloir devenir Conseillère d’Etat?

Nous subissons depuis des années les politiques de conseillers d’Etat qui manquent de conviction et qui ne réalisent pas l’urgence qu’il y a à agir, du point de vue de l’augmentation du pouvoir d’achat et d’un point de vue écologique. Je suis là pour secouer les codes de la politique cantonale en donnant une voix à ceux qui n’ont jamais l’occasion d’être entendus. Nous sommes trop nombreux à crouler sous le poids des primes, des impôts, du coût des transports et des loyers.

En tant que Conseillère d’Etat quelles seraient les premières mesures que vous prendriez pour y remédier ?

D’abord, instaurer des primes d’assurance-maladie proportionnelles au revenu et à la fortune. Je ne trouve pas normal qu’une personne qui gagne 4’000 francs par mois paie la même prime que celui qui en gagne 20’000. Ensuite, garantir des conditions de travail dignes notamment dans les secteurs (santé, agriculture, commerce de détail…) particulièrement touchés par la sous-enchère salariale, des horaires étendus et des salaires dérisoires. Enfin, le POP s’engage depuis plus de 20 ans en faveur de la gratuité des transports publics, qui permettrait aux ménages modestes de souffler. Celle-ci serait financée via une taxe sur le bénéfice des grandes entreprises.

Si vous ne figurez pas au 2e tour pour qui appelleriez-vous à voter?

L’issue du scrutin est à ce jour très incertaine. Mon parti se prononcera à la fin du premier tour en fonction des résultats.