Axel Marion, PDC

Mathématiquement, ce sera, ou Rebecca Ruiz, ou Pascal Dessauges, qui sera appelé(e) à succéder à Pierre-Yves Maillard. Dans ce contexte quel est le sens de votre candidature?

Je ne me reconnais pas dans cette analyse arithmétique. Sachant que l’alliance du centre et les vert’libéraux me soutiennent, mais aussi que le PDC est un parti gouvernemental au niveau fédéral, nous constituons une alternative crédible pour les électeurs lassés des programmes caricaturaux du PS et de l’UDC. Par ailleurs j’amène mon expérience d’élu cantonal et communal, ainsi que mon profil de cadre dans le domaine des hautes écoles.

Vous appelez de vos vœux une nouvelle formule magique au gouvernement avec trois élus de gauche, trois de droite et un du centre Quelle est votre originalité en tant que représentant de ce centre que vous incarnez?

Les Vaudois-es apprécient d’être gouvernés au centre. Mais ce positionnement est fragile: l’équilibre peut facilement voler en éclat et l’affrontement gauche-droite reprend ses droits. Avec un ministre centriste, on s’assure contre ce risque en donnant une majorité aux meilleurs projets. Mais je ne serais pas seulement un arbitre : j’ai mes idées propres, notamment en faveur des familles et de la classe moyenne.

Si vous ne figurez pas au 2e tour pour qui appelleriez-vous à voter ?

Mon but est l’élection, donc si tout va bien la question ne se posera pas.