Lausanne Cités: Pourquoi la police lausannoise fait-elle le choix de l’électrique?
Pierre-Antoine Hildbrand: La Ville de Lausanne s’est dotée d’un Plan climat ambitieux. Elle impose des règles qui s’appliquent aussi à elle, évidemment. Au niveau opérationnel, ce modèle de moto répond parfaitement aux besoins et sera engagé en ville au même titre que les autres motos de la brigade, avec les mêmes missions et selon la même fréquence. L’autonomie (251 km) et le temps de recharge (4h) correspondent à ces besoins.
L’électrification va-t-elle se poursuivre au sein de la police lausannoise? En 2030, tous les véhicules seront électriques?
Oui, l’objectif est de ne plus avoir de véhicules produisant du CO2. Il se peut que des moteurs à hydrogène soient utilisés, parallèlement aux véhicules électriques. Cet objectif sera peut-être même atteint avant.
Le côté silencieux est-il un avantage pour intervenir de manière plus discrète?
Tout d’abord, ces déplacements silencieux contribuent à diminuer les nuisances sonores en ville, ce qui est positif. Mais le côté silencieux ne constitue pas toujours une plus-value, par exemple, lors de déplacements en urgence, les sirènes du véhicule couvrent largement tout bruit de moteur. En revanche, c’est évidemment un avantage lorsqu’il s’agit d’être discrets dans des interventions.