Bien au-delà de 2020!

Disons-le d’emblée: cette rentrée 2020 n’augure rien de bon. Il suffit de jeter un coup d’œil autour de soi. Des élèves masqués qui se rendent à l’école, des profs qui le sont tout autant et, dans nos rues, de plus en plus de gens qui portent le masque même s’ils ne sont pas obligés - encore? - de le faire. La peur rôde, incontestablement. Celle d’une deuxième vague de coronavirus qui pourrait pousser les autorités à durcir à nouveau le ton et restreindre un peu plus encore nos libertés. C’est du reste déjà le cas dans de nombreux pays qui nous entourent. Sans parler d’autres régions du monde où il a, soit fait sa réapparition en force, soit n’a même pas marqué le pas depuis le début de la pandémie.

La faute à qui? Sans doute à une cohorte d’inconscients qui minimisent, voire occultent le danger. Particulièrement la jeune génération qui fait souvent fi des règles en vigueur et n’hésite pas à les transgresser, sous prétexte que cette affaire ne la concerne pas. Egoïsme, inconscience et stupidité alors que de plus en plus de jeunes, eux aussi, tombent malades. Parfois gravement! La faute aussi à cette minorité agissante qui regroupe sceptiques, complotistes ou autres allumés qui, à l’aide d’approximations, de raccourcis et de phrases assénées à l’emporte-pièce, voient dans les mesures prises un moyen de contrôler le peuple pour l’asservir un peu plus! On croit rêver!

Certes, la communication faite autour du virus et le flottement général auquel on assiste depuis que les cantons ont repris le flambeau, n’est pas exempte de critiques. Mais cette cacophonie, qui montre parfaitement les limites du fédéralisme, ne doit pas cacher la réalité des chiffres qui se font jour partout quotidiennement: la pandémie continue de faire son chemin. Elle marque une transformation phénoménale de la société sur toute la planète. Et cela va perdurer bien au-delà de cette année 2020!