La fin de l’angélisme

Chacun a encore en tête la série d’attentats qui ont marqué la France et la Belgique il y a quelques longs mois: 130 morts à Paris et à Saint-Denis en novembre 2015, 14 morts à Bruxelles en mars 2016. Puis Nice, 86 morts, le 14 juillet suivant ainsi que la cruauté de la mise à mort d’un prêtre à Saint-Etienne-du-Rouvray quelques jours plus tard. L’horreur, la stupeur et l’incompéhension.

Mais la nécessité aussi pour les Etats européens de renforcer les mesures anti-terroristes comme l’arsenal répressif à leur disposition. Même épargnée, la Suisse n’a pas échappé à la réflexion, mais comme souvent, fédéralisme oblige, c’est aujourd’hui les cantons qui apportent certaines réponses. Pour preuve, ceux de Vaud et Genève qui, dans une démarche similaire mais non conjointe, renforcent leur capacité d’action en créant des unités spéciales composées de policiers et d’ambulanciers formés aux stratégies d’intervention. Une initiative bienvenue dans un contexte international qui demeure tendu.