Les Lausannois pris en otage

  • La conseillère d’Etat en charge du dossier, Nuria Gorrite, garde un optimisme raisonné. verissimo

    La conseillère d’Etat en charge du dossier, Nuria Gorrite, garde un optimisme raisonné. verissimo

Le feuilleton n’est pas près de se terminer. En 2015, canton, ville de Lausanne et transports lausannois escomptaient une mise en service du futur tunnel enfouissant le LEB à l’avenue d’Echallens pour 2020. Un «record dans le monde ferroviaire», s’était réjouie la conseillère d’Etat Nuria Gorrite. Deux ans plus tard, le triomphalisme n’est plus tout à fait à l’ordre du jour. Et pour cause, puisque les travaux préliminaires, prévus en ce mois de juillet risquent bien de connaître quelques retards. Car nous sommes en Suisse, et un seul recours, parmi les 26 oppositions traitées (!), bloque désormais le projet, prenant en otage les Lausannois, victimes depuis de longues années d’accidents à répétition sur ce trajet à hauts risques. En dépit de ce contretemps, la conseillère d’Etat demeure confiante et espère bien que les échéances finales seront malgré tout respectées, en escomptant que sa méthode coutumière, fondée sur le dialogue et un suivi impérieux et minutieux, fasse une fois de plus la preuve de son efficacité (lire notre interview).