L'impôt malheureux

Pascal Broulis pratique-t-il ce que l’on appelle communément de l’optimisation fiscale? Depuis qu’un article paru dans le «Tages-Anzeiger» et le «Bund» indiquait que le ministre vaudois des finances payait la plupart de ses impôts à Ste-Croix, son village d’enfance où les taxes sont moins élevées qu’à Lausanne, et non pas dans la capitale vaudoise où il vit, travaille et où son fils est scolarisé, la question est sur beaucoup de lèvres. Plus encore depuis que «Le Matin Dimanche» a récemment laissé entendre que le chef des Finances a payé tous ses impôts à Ste-Croix jusqu’en 2011 alors qu’il dirige les finances cantonales depuis... 2002!
Beaucoup de faits, et d’accusations, auxquels le Grand Argentier n’a pas encore répondu, laissant la primeur de ses déclarations au Parlement. Dont acte! Reste pour l’heure comme un gros malaise face à un homme qui se veut être le garant de «l’impôt heureux» et qui, à défaut de ne pas être dans l’illégalité, à preuve du contraire, a commis tout à la fois une erreur politique et psychologique de taille!