Cuisinez de saison, dès le début de l’hiver!

AUTOMNE • D’une manière générale, lorsqu’on parle de produits de saison, on pense davantage aux saisons chaudes et ensoleillées qu’à notre hiver austère. Pourtant, ce dernier n’est pas avare en ingrédients de choix. Les produits de la chasse ne sont évidemment pas en reste.

  • Bien choisir ses produits pour un début d’hiver sain et savoureux. 123RF

    Bien choisir ses produits pour un début d’hiver sain et savoureux. 123RF

Alors que les premiers frimas de l’hiver s’annoncent, entre froid, vent et lainages peu seyants, difficile de ne pas être nostalgique de l’été! Cette vérité est également de mise chez les gourmets, guettant avec impatience le retour des tomates écarlates, des melons tout ronds, des jolies myrtilles ou encore des belles mirabelles. Pour autant, pas question de céder à la junk food sous prétexte que le temps fait grise mine: il est parfaitement possible (et recommandé) de manger des produits saisonniers, y compris en ce début d’automne frisquet.

Le gibier, sain chaud et savoureux

L’hiver est l’occasion de s’attarder sur la cuisine du gibier, véritable pilier de notre patrimoine culinaire… Les boucheries vont fourmiller de gibier et de viandes rares et raffinées: chevreuil, cerf, caille, perdrix faisan, lièvre ou, pour les disciples d’Obélix, sanglier, les occasions ne manqueront pas de s’offrir une nourriture saine, chaude, savoureuse, de haut goût et de surcroit facile à digérer… Dans un registre plus classique, vous trouverez votre bonheur chez les volailles telles que la pintade, le chapon ou l’oie. En termes de préparation culinaire, il faut savoir que les gibiers les plus faciles à apprêter sont les gibiers à plumes. Désossés et saisis dans une poêle, entiers farcis dans une cocotte ou enfouis sous une choucroute ou dans un bouillon de légumes, ils se distingueront par leur chair ferme mais goûteuse.

A la chasse aux agrumes

C’est bien connu: nous avons tous tendance à perdre un peu de tonus en hiver, faute d’ensoleillement suffisant. Fort heureusement, Dame Nature, dans sa grande générosité, a de quoi nous requinquer en cette période glacée. Dès le mois de novembre, les étals de marchés croulent sous les fruits riches en vitamines C, tout indiqués pour pallier notre déficit saisonnier lié au manque de lumière. Privilégiez autant que possible les productions locales: non seulement cela fait marcher le petit commerce, mais vous avez davantage de chances d’obtenir des fruits parfumés, succulents et à petits prix.

Les joies du potager

Si l’été est propice aux salades gorgées de soleil, l’hiver est synonyme de plats copieux et réconfortants. Mais n’allez pas croire que seules les raclettes, tartiflettes et autres festins fromagers ont droit de cité: les légumes restent à la fête dans nos assiettes! Loin de se limiter aux soupes, ils peuvent être consommés de mille et une manières, à condition de choisir les bons: choux (blanc, chinois, rouges ou frisés), brocolis, navets, endives, betteraves, épinards, pommes de terre, topinambours, carottes, panais, oignons, poireaux, salsifis…

Si la salade vous manque, pas d’inquiétude: la mâche et les endives accompagneront parfaitement vos recettes gourmandes. La citrouille, quant à elle, nous régale sous forme de potage comme de tarte.

Le poisson, c’est toujours bon

Aussi étonnant que cela puisse paraître pour le profane, le poisson (et, de manière plus générale, les fruits de mer) obéit également à un calendrier précis. En ces temps marqués par les désastres écologiques et l’extinction de nombreuses espèces, il est conseillé de manger des poissons pêchés en dehors de leur période de reproduction, afin que rien n’entrave cette dernière. Et qu’on se le dise, le choix est loin d’être restreint! De la dorade grise au merlan, en passant par la limande, le lieu jaune ou encore le hareng, vous pouvez vous concocter d’authentiques festins de la mer au cœur de l’hiver!

Emeline Schmid, apprentie cuisinière

Agée de 18 ans, Emeline Schmid est apprentie cuisinière en 3ème année à l’Auberge Communale Chez Yann à Etoy.

Pourquoi avoir choisi ce métier?
J’ai choisi ce métier car depuis toute petite je suis passionnée par la cuisine. J’ai pu voir plusieurs personnes de ma famille et de mon entourage pratiquer ce métier et j’ai eu la chance qu’on puisse me transmettre cette passion pour la cuisine.

Qu’est-ce qui vous intéresse le plus dans cette formation ?
Pour moi, le plus intéressant dans cette formation, c’est de pouvoir découvrir de nouveaux produits et des produits d’exception, de qualité et de travailler avec. On peut aussi tester de nouvelles recettes et surtout apprendre les beaux gestes de ce métier.

Quel est votre moment préféré dans votre journée professionnelle?
Mon moment préféré de ma journée professionnelle c’est surtout la connaissance professionnelle et surtout le jour du cours où on se consacre à la pratique.

Quels sont vos projets futurs ?
Mon projet futur, c’est de faire un complément d’apprentissage en boulangerie-pâtisserie-confiserie.

Léandro Lameiras Rodrigues, apprenti cuisinier

Agé de 17, ans, Léandro Lameiras Rodrigues est apprenti cuisinier en 2ème année à l’Auberge Communale Chez Yann à Etoy.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier?
Cela été une passion instinctive, qui s’est concrétisée quand j’ai eu 15 ans!

Qu’est-ce qui vous intéresse le plus dans cette formation ?
En réalité, c’est le fait d’être en formation duale, qui se passe à la fois à l’école et en entreprise...

Quel est votre moment préféré au cours d’une journée de travail ?
Pour moi c’est incontestablement l’heure de l’envoi car c’est clairement à ce moment que l’on voit notre travail réellement récompensé.

Quels sont vos projets futurs ?
Pouvoir continuer ce métier le plus longtemps possible et au plus haut niveau!