Sucrés ou délicieusement acidulés, les fruits des bois sont aussi savoureux que pleins de surprises. Leur teneur en vitamine C dépasse de loin celle de l’orange, pourtant souvent citée comme meilleure source d’acide ascorbique. Si la fraise, la groseille ou la myrtille sauvage atteignent un pourcentage plus qu’honorable en matière d’apports journaliers, d’autres baies battent des records et relèguent pommes, pêches et poires au placard. Une modeste poignée de 100 g d’acérola représente par exemple la totalité des apports en vitamine C journaliers conseillés… multipliés par 10 ! Le cynorrhodon et l’argouse (à ne pas confondre avec son quasi-homonyme l’arbouse, dont l’apport nutritionnel pour 100 g de baies ne plafonne « qu’à » 182 mg) concentrent en moyenne 700 mg de vitamine C pour la même quantité.
Des vertus protectrices
Qu’elles se consomment fraîches, séchées, en jus ou sous forme de pulpe, nos belles petites baies restent de formidables alliées, prêtes à défendre vaillamment nos organismes contre les affections bénignes mais aussi les plus vilaines maladies. Très riches en polyphénols et en anthocyanes, elles possèdent des propriétés anticancéreuses et aident à lutter contre les maladies cardio-vasculaires, le diabète, ainsi que les maladies de Parkinson, d’Alzheimer ou de Charcot. Qualifiése de phytomicronutriments, ces substances nous protègent par leur action antioxydante et anti-inflammatoire.
L’aronia : le super-fruit superstar
D’un point de vue nutritionnel, cette baie couleur d’encre, originaire de Russie et encore relativement méconnue en France, supplante de loin ses consœurs. Très généreuse en vitamines C et K, en polyphénols, en bêta-carotène, en magnésium et en potassium, cette jumelle de la myrtille est un allié santé de taille ! Seul bémol : son goût acide et sa dureté la rendent peu agréable à déguster...