Saucisson en croûte, pommes savoyardes et carottes glacée

  •  Saucisson en croûte, pommes savoyardes et carottes glacée

    Saucisson en croûte, pommes savoyardes et carottes glacée

Recette pour 2 personnes:

- 1 saucisson vaudois IGP

- 1 rouleau de pâte feuilletée

- 1 œuf

- 300 gr. de pommes de terre

- 5 dl de bouillon de légumes

- 50 gr. de beurre

- 1 oignon

- 300 gr. de carottes

- poivre, sel, sucre

Préparation:

Saucisson en croûte:

Blanchir le saucisson pendant une vimgtaine de minutes. Enlever la peau à chaud, puis laisser le saucisson refroidir. Enrouler le saucisson dans la pâte feuilletée. Le dorer avec un peu de jaune d’œuf. Cuire le saucisson au four à 180 degrés pendant 30 minutes environ.

Pommes savoyardes:

Couper la pomme de terre en lamelles de 2cm. Mettre ces lamelles dans un plat à gratin. Les couvrir au 3/4 de bouillon, puis ajouter une noix de beurre. Saupoudrer le tout avec un peu de de gruyère râpé .Cuire à 180 degrés au four pendant 45 minutes.

Carottes glacées:

Hacher des oignons et les faire revenir dans un peu de beurre et huile. Rajouter un peu de sucre pour légèrement caraméliser le tout. Mouiller avec un bouillon de légumes. Assaisonner légèrement de poivre et sel. Cuire à couvert pendant 25 minutes. Retirer les carottes de leur cuisson et laisser le fonds de cuisson jusqu’à ce qu’il soit sirupeux. Mélanger le fonds avec les carottes.

Disposer harmonieusement sur une assiette. Ajouter quelques brins de persil sur le sauccisson et quelques fleurs pour la décoration!

Chez Grég, Route de Denezy 1, 1410 Thierrens. Tél: 021 905 45 43 -

Lundi fermé - Mardi – Jeudi : 06:30 – 23:00 - Vendredi :06:30 – 00:00 - Samedi 07:00 – 00:00 - Dimanche: 07:00 – 14:00

Jonas Schneiter, journaliste et animateur radio

Quels souvenirs d’enfance évoquent pour vous le mot terroir?

Des repas partagés en famille autour de tartes au vin cuits ou en se régalant avec des fricandeaux de bœuf. Des recettes transmises de mes grands parents à mes parents et que je m’appliquerai sûrement un jour à refaire pour tenter de retrouver les mêmes sensations et émotions.

Pour quoi est-il, à vos yeux, nécessaire de défendre la notion de terroir?

Nous vivons dans un petit coin de pays qui a pour destin de devoir défendre sa culture contre des mammouths. Notre culture, qu’elle soit culinaire, musicale, scénique, humoristique ou audiovisuelle nous permet de rester liés entre nous. Si nous perdons cela, nous vivrons dans un cocktail culturel insipide, mélange de France et d’Allemagne.

En quoi est-il important qu’un jeune cuisinier soit formé à la connaissance des produits du terroir?

J’ai eu la chance, cet été, de m’intéresser au développement durable dans une émission pour RTS1. J’ai vu l’une des limites de ce dernier d’un point de vue culinaire: la recherche d’exotisme et d’innovation par le client. En réalité, un cuisinier qui maitrise sur le bout des doigts la production locale peut innover et offrir de l’originalité. En sus, il garantira une qualité et donc une santé parfaite à ses clients!

Brendan Péguiron

Brendan est âgé de 16 ans. Il est en 1ère année d’apprentissage Cher Grég, à Thierrens. La cuisine, c’est un univers qu’il a toujours apprécié passionné et qui a fini par devenir une vraie passion. Ce qui l’a poussé à en faire son métier. Avant de s’engager à Thierrens, il a effectué trois stages qui l’ont conforté dans son choix.. Il n’a pas projet particulier pour l’heure quant à son avenir professionnel et préfère se concentrer sur son apprentissage. «Après, je verrai» dit-il, même s’il avoue que plus tard, l’expérience du métier de cuisinier acquise, il aimerait bien, lui aussi , diriger son propre restaurant