Un métier, un apprenti: boulanger-pâtissier

MÉTIERS DE BOUCHE • La rigueur, la passion, la curiosité, l’attention et le sens du partage sont autant de qualités que doit avoir un bon boulanger-pâtissier. Des qualités appelées à être transmises à celles et ceux qui, un jour, prendront la relève, telle Charlotte Crausaz, 16 ans.

Derrière tout produit du terroir, il y a un savoir-faire. Celui de professionnels qui se battent au quotidien pour assurer une pratique souvent ancestrale, parfois contemporaine. Mais aussi, et surtout, pour proposer des produits authentiques, garants de l’identité culturelle de notre pays. Et puis il y a celles et ceux qui, demain, prendront la relève.

Notre pain quotidien

Ainsi que ferions-nous sans notre pain quotidien? Qu’il s’agisse de pain classique, des tresses ou autres petits pains qui nous attendent chaque matin dès que nous avons mis un pied hors du lit? Le pain, sous toutes ses formes, joue un rôle important dans les habitudes alimentaires de la population en Suisse. Ainsi 98 % des habitants de ce pays mangent du pain et une grande partie d’entre-eux en consomme tous les jours. Le pain joue un rôle majeur dans la pyramide alimentaire suisse, et a donc toute sa place dans notre alimentation quotidienne.

C’est en partie pourquoi la jeune Charlotte Crausaz, 16 ans, a décidé d’embrasser cette profession. Habitante de la petite localité de Chavannes-Sur-Moudon, elle est aujourd’hui apprentie boulangère-pâtissière de 1ère année et fourbit ses armes à la boulangerie Ronny, à Mézières. Elle a choisi cette voie professionnelle car, explique-t-elle, «depuis toute petite je fais de la pâtisserie et du pain chez moi. Ça m’a donné l’idée de faire des stages dans ce métier et ça m’a beaucoup plu.» Ceci d’autant plus qu’elle avoue aimer le travail manuel et «qu’on ne fait pas tous les jours la même chose.»

Une saine ambition

Ce qu’elle préfère dans son travail quotidien, c’est quand elle utilise le laminoire pour faire le tourage des croissants, par exemple (tourer une préparation, c’est l’allonger, puis la plier en trois ou en quatre, comme lorsqu’on plie un linge, ndlr).

Pour l’heure, elle accumule les expériences et se dit satisfaite de son apprentissage. Elle le montre du reste en affichant clairement ses ambitions: «Après avoir obtenu mon CFC, dit-t-elle en souriant, j’aimerais faire une année supplémentaire d’apprentissage pour obtenir le complément confiseur.» Ce qu’on appelle avoir une saine ambition!