Tribune libre: La Ville de Lausanne expliquée en tigrigna

Pour Bashkim Iseni, le délégué à l'intégration et responsable du Bureau lausannois pour les immigrés, les ateliers d’accueil pour les nouveaux arrivants lausannois ne maîtrisant pas le français sont fondamentaux.

La participation à la vie en commun est fondamentale pour s’intégrer, et renforce également en retour le sentiment d’appartenance à la cité où nous vivons. Mais pour pouvoir jouir de ce rôle de citoyen et s’investir dans le lieu où nous avons l’occasion de (re)construire notre vie, la façon dont nous sommes accueillis est centrale. En l’absence de réseau d’amis ou de proches, il est en effet particulièrement précieux de se sentir bienvenu. Il est agréable et réconfortant que quelqu’un nous explique comment notre ville respire, afin de nous imprégner au mieux des règles de vie et de la culture du pays. Mais aussi afin de mieux connaître les astuces pratiques et les services que l’administration offre à tous les habitants, qui facilitent la vie de tous les jours et permettent de construire un rapport de collaboration avec les institutions.

Pour ce faire, le Bureau lausannois pour les immigrés, en tant que centre de compétences de la Ville de Lausanne en matière d’intégration et de prévention du racisme, organise, chaque année, des ateliers d’accueil pour les nouveaux arrivants lausannois ne maîtrisant pas le français. Jusqu’ici organisées en cinq langues (français, anglais, italien, espagnol et portugais), ces séances seront dorénavant également offertes en tigrigna (mercredi 11 décembre) et en arabe (mercredi 4 décembre), afin de répondre aux besoins des populations migrantes plus récentes. Vous trouverez les dates des autres ateliers à l’adresse www.lausanne.ch/welcome.

Ces rendez-vous, qui sont gratuits, se terminent par une visite auprès des différents services de l’administration lausannoise, le jeudi 12 décembre. C’est l’occasion de rencontrer les fonctionnaires responsables, de comprendre comment ils travaillent et où solliciter des conseils ou de l’aide. Ces rencontres et visites ont aussi un effet plus large, celui d’intégration sociale. Il n’est pas rare en effet qu’à la fin, des participant.e.s échangent leurs numéros pour poursuivre ces relations. Ainsi, la boucle est bouclée...