Vente de billets CFF: stop à un démantèlement trop précipité

  • Filippo Rivola, Secrétaire politique à l’ATE Suisse Conseiller Communal PS à Lausanne

    Filippo Rivola, Secrétaire politique à l’ATE Suisse Conseiller Communal PS à Lausanne

Depuis des années, les CFF ont conclu des partenariats avec des indépendants pour la vente de billets, abonnements et autres prestations de voyage. Il s’agit des guichets de la Poste, de kiosques, de magasins indépendants tels qu’«Avec» ou «Migrolino», ou de privés qui ont repris la gestion d’une gare délaissée par les CFF. Leur offre est à la fois une solution de rechange et un complément au réseau de vente des CFF et permet d’offrir un conseil personnalisé à de nombreuses personnes ainsi que des usagers sporadiques ou des personnes âgées, qui autrement en seraient exclus. L’ATE est d’avis qu’offrir un service public signifie également un accès facile aux trains. La situation actuelle, qui comprend des automates non-intuitifs, une billetterie électronique compliquée, des billets dégriffés et des offres spéciales peu claires, démontre que le conseil personnalisé demeure indispensable. L’ATE est d’avis que la digitalisation de la billetterie est l’avenir du système de vente des transports publics. Cependant, il ne faut pas forcer la main aux usagers tant que ces canaux de vente restent inaccessibles à une partie considérable de la population.

La justification donnée par les CFF est surprenante: Faire une économie d’à peine 5 millions par année. Les promesses faites il y a quelques mois lors de la votation sur l’initiative «pro Service Public» semblent déjà oubliées. Afin de défendre l’accessibilité aux transports publics pour tous, l’ATE lance une pétition contre le démantèlement de ces 52 points de ventes. L’ATE continue son engagement pour des transports publics de qualité, assortis d’un système de billetterie simple et conviviale, accessible à toutes et à tous.

Pour signer la pétition: www.ate.ch