Au niveau artistique, la direction de l’opéra a concocté un programme éblouissant et éclectique.
«On commence piano piano», explique le directeur Eric Vigié. La salle pourra accueillir jusqu’à 600 personnes, soit le 60% de sa capacité. «On préfère être prudents et observer comment la situation va évoluer. C’est un bon début. Il faudra aussi voir si le public vient. On a prévu des modules de pas plus d’une heure trente!»
En quelques mots tout est dit. Covid oblige, cette rentrée se déroulera selon un protocole sanitaire strict. Les masques seront ainsi obligatoires dès l’entrée dans le théâtre qui sera régulièrement désinfecté, du gel hydroalcoolique sera disponible dans plusieurs secteurs, les portes seront ouvertes et bloquées, évitant ainsi les manipulations. Le public sera par ailleurs invité à conserver ses manteaux afin d’éviter les files d’attente et la promiscuité aux vestiaires, lesquels demeureront fermés, il n’y aura pas d’entracte alors qu’un médecin de garde et une caméra thermique assureront une sécurité à l’entrée du public. La traçabilité est assurée.
Au niveau artistique, la direction de l’opéra a concocté un programme éblouissant et éclectique. Marina Viotti ouvrira ainsi les feux le mercredi 23 septembre et, accompagnée de quatre musiciens de talent, elle interprétera un florilège de chansons jazz et d’airs d’opéra. De Händel à Edith Piaf en passant par Rossini, Bizet, Fauré ou encore Strauss, l’amour se fera tour à tour séducteur, perdu, solitaire, impossible ou éternel. Le lendemain, la pianiste Maria João Pires jouera avec l’OSR. Avant un récital «russe» le 27 septembre avec deux artistes lyriques qui auraient dû chanter dans Eugène Onéguine. Enfin, la troupe Béjart Ballet dansera du 2 au 11 octobre.