Aux Plaines-du-Loup, les discussions reprennent sur la future Maison de quartier «du nord»

La démarche participative, débutée en 2016 pour la réalisation de la future maison de quartier, reprend après une période de stand-by qui avait été consacrée au parc. Beaucoup de questions restent en suspens...

  • Les discussions autour de la future maison de quartier «du nord» vont reprendre. MISSON

    Les discussions autour de la future maison de quartier «du nord» vont reprendre. MISSON

Presque une année après l’inauguration du parc des Plaines-du-Loup, il est temps de se pencher à nouveau sur la future maison de quartier. Car le processus de réalisation de cette dernière avait été mis en pause courant 2017, afin de se consacrer à l’élaboration du parc. «Il n’était pas nécessaire de terminer la maison de quartier avant que les habitants ne commencent à emménager», précise Nathalie Aebischer, cheffe de projet Métamorphose.

A l’horizon 2022-2023, le centre de quartier des Bossons est appelé à être remplacé par la future maison de quartier – qui n’a pas encore de nom officiel. «S’occuper du parc en premier était logique, complète Hélène Ott, animatrice au centre de quartier des Bossons. Nous nous sommes battus tout au long des démarches pour qu’elles soient le plus participatif possible. Il était donc cohérent d’impliquer les futurs habitants dans la réalisation de la maison de quartier.» Maintenant que les futurs occupants des PPE sont connus, ils pourront être intégrés dans la démarche participative liée à la maison de quartier, qui reprendra en septembre avec des forums de quartier à raison de trois à quatre fois par année. Plusieurs futurs habitants s’investissent par ailleurs déjà dans le centre des Bossons, indique l’animatrice.

Une légère déception

Mais l’aménagement du parc des Plaines-de-Loup n’est pas pour autant terminé. Même s’il était dès le départ «provisoire» et appelé à se développer en fonction du bilan de son utilisation durant l’été 2018, Hélène Ott rapporte une certaine déception de la part des habitants. «Ils ont l’impression qu’on les a fait rêver et que le résultat n’a pas assez pris en considération certains de leurs souhaits.»

Un parc trop vide

Si cet espace vert a été conçu avec des grands espaces non-aménagés, afin de laisser libre cours aux possibilités de jeux en plein air, l’impression qui en résulte est qu’il est en fait «trop grand et trop vide.» Le manque d’ombrage y est aussi problématique: «L’été dernier, avec la canicule, il était très difficile d’y effectuer des activités sans risquer l’insolation. Et sans toilettes publiques, il était compliqué d’organiser des animations avec les enfants et familles».

Et c’est sans compter sur la zone de rencontre fréquemment «squattée», selon les mots de l’animatrice. «Le four à pain fonctionne bien en revanche, ainsi que les potagers. Mais un grill pour toute la place, c’est trop peu. Avec les beaux jours, il a été utilisé mais les gens venaient le réserver très tôt, il n’y a donc pas vraiment de partage pour l’instant.»

Autant d’éléments qui continueront à être discutés dans le cadre des forums de quartier destinés à imaginer la maison de quartier.