CHAVANNES-PRèS-RENENS • Bernard Nicod se croit-il un peu trop en terrain conquis sur la commune de Chavannes-près-Renens? À cette question le député Alexandre Rydlo répond par l’affirmative. Et en appelle dans la foulée au Conseil d’État. Dans une question simple qu’il vient de lui adresser, il s’étonne de la présence, depuis le mois de décembre dernier, et à plusieurs endroits de la commune, de panneaux publicitaires vantant les mérites de la société du promoteur lausannois sur, ou à proximité, des panneaux routiers «L’article 6 al. 1 de la Loi fédérale sur la circulation routière (LCR, RS 741.01) indique que les réclames et autres annonces qui pourraient créer une confusion avec les signaux et les marques, ou compromettre d’une autre manière la sécurité de la circulation, par exemple en détournant l’attention des usagers de la route, sont interdites sur les routes. L’art. 97 al. 1 de l’Ordonnance sur la signalisation routière (OSR, RS 741.21) précise que les réclames routières sont interdites sur les signaux ou à leurs abords immédiats», rappelle-t-il à cette occasion.
L’élu socialiste signale par ailleurs qu’à quelques jours du début des campagnes électorales cantonales, ces dispositions ont d’ailleurs été gentiment rappelées aux partis politiques par la Direction générale de la mobilité et des routes.
S’agissant de panneaux situés juste à côté du rond-point du vieux collège de Chavannes, il se demande également s’ils répondent aux exigences de la Loi sur la circulation routière et à l’Ordonnance sur la circulation routière. Et conclut sa question non sans ironie: «Le slogan publicitaire du promoteur immobilier Bernard Nicod est «L’immobilier durable». Sa publicité est manifestement aussi durable.»