Covid-19: une étude planétaire unique

PANDÉMIE • Dans le cadre d’une étude inédite, près de 200 chercheurs de plus de 40 pays étudient les effets physiques et psychiques de la pandémie de COVID-19. But poursuivi: permettre de mieux soutenir les personnes durant l’épidémie. Une équipe du CHUV y participe.

  • Toute la population est invitée à participer à cette étude. DR

    Toute la population est invitée à participer à cette étude. DR

Quel est l’impact de la pandémie du COVID-19 sur la santé physique et psychique dans le monde? C’est à cette question que quelque 200 chercheurs répartis sur plus de 40 pays et 6 continents vont devoir répondre, ceci dans le cadre d’une étude bien particulière, la COH-FIT (Collabora- tive Outcomes Study on Health and Functioning during Infection), dont l’objectif est de recueillir des données auprès de la population générale et de les utiliser pour étudier les effets aigus et à long terme de la pandémie.

Parmi ces chercheurs, une équipe du CHUV, à Lausanne, placée sous la responsabilité du professeur Philippe Conus, chef du Service de psychiatrie générale au Centre hospitalier. Il chapeaute l’étude au niveau suisse de concert avec son homologue zurichois, Roland von Känel, directeur de la clinique de psychiatrie et de psychosomatique consulaires de l’hôpital universitaire de Zurich.

Au total, 17 chercheurs suisses sont impliqués. «Le projet est unique. Non seulement parce qu’il a été organisé en très peu de temps, mais aussi parce que tant de pays y participent. Nous espérons qu’il nous apportera des idées totalement nouvelles sur la manière de faire face aux pandémies et aux restrictions qui leur sont attachées», explique Philippe Conus. «La comparaison entre les quarante pays participants montrera comment les différentes restrictions gouvernementales affecteront la santé physique et psychique de la population et comment nous pouvons mieux soutenir les personnes présentant des symptômes physiques ou mentaux dans de telles circonstances», ajoute Roland von Känel.

Mieux soutenir les personnes en période de pandémie, mais aussi déterminer quelles catégories sont plus ou moins exposées à des problèmes de santé physique et psychique dans de telles circonstances. Cette étude devrait également contribuer à proposer un traitement plus ciblé aux personnes particulièrement exposées.

Le projet COH-FIT recueille des informations en trois vagues. La première vague est en cours. Six et douze mois après la fin de la pandémie (évaluation de l’OMS), des enquêtes de suivi seront menées. Cela permettra aux chercheurs d’obtenir des informations aussi bien sur les effets aigus qu’à long terme. La population est invitée à y participer en se rendant sur le site internet www.coh-fit.com et en remplissant l’enquête de manière anonyme. En Suisse, le questionnaire est disponible en allemand, français, italien et romanche. Philippe Kottelat

Plus d’informations et contacts:

www.coh-fit.com

Quel est l’impact de la pandémie du COVID-19 sur la santé physique et psychique dans le monde? C’est à cette question que quelque 200 chercheurs répartis sur plus de 40 pays et 6 continents vont devoir répondre, ceci dans le cadre d’une étude bien particulière, la COH-FIT (Collabora- tive Outcomes Study on Health and Functioning during Infection» dont l’objectif est de recueillir des données auprès de la population générale et de les utiliser pour étudier les effets aigus et à long terme de la pandémie.

Parmi ces chercheurs, une équipe du CHUV, à Lausanne, placée sous la responsabilité du professeur Philippe Conus, chef du Service de psychiatrie générale au Centre hospitalier. Il chapeaute l’étude au niveau suisse de concert avec son homologue zurichois, Roland von Känel, directeur de la clinique de psychiatrie et de psychosomatique consulaires de l’hôpital universitaire de Zurich.

17 chercheurs au niveau suisse

Au total, 17 chercheurs suisses sont impliqués. «Le projet est unique. Non seulement parce qu’il a été organisé en très peu de temps, mais aussi parce que tant de pays y participent. Nous espérons qu’il nous apportera des idées totalement nouvelles sur la manière de faire face aux pandémies et aux restrictions qui leur sont attachées», explique Philippe Conus. «La comparaison entre les quarante pays participants montrera comment les différentes restrictions gouvernementales affecteront la santé physique et psychique de la population et comment nous pouvons mieux soutenir les personnes présentant des symptômes physiques ou mentaux dans de telles circonstances», ajoute Roland von Känel.

Un traitement plus ciblé

Mieux soutenir les personnes en période de pandémie, mais aussi déterminer quelles catégories sont plus ou moins exposées à des problèmes de santé physique et psychique dans de telles circonstances. Cette étude devrait également contribuer à proposer un traitement plus ciblé aux personnes particulièrement exposées.

Le projet COH-FIT recueille des informations en trois vagues. La première vague est en cours. Six et douze mois après la fin de la pandémie (évaluation de l’OMS), des enquêtes de suivi seront menées. Cela permettra aux chercheurs d’obtenir des informations aussi bien sur les effets aigus qu’à long terme. La population est invitée à y participer en se rendant sur le site internet www.coh-fit.com et en remplissant l’enquête de manière anonyme. En Suisse, le questionnaire est disponible en allemand, français, italien et romanche. Philippe Kottelat

Plus d’informations et contacts:

www.coh-fit.com