Des Jeux très féminins

PARITÉ • Ces 3e Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse (JOJ) qui se sont ouverts le 9 janvier dernier, sont ceux des femmes.

  • Mathieu Garcia et Jeanne Richard ont remporté la médaille d’or relais mixte individuel. OIS/SIMON BRUTY

    Mathieu Garcia et Jeanne Richard ont remporté la médaille d’or relais mixte individuel. OIS/SIMON BRUTY

Sur les 1 792 athlètes de 15 à 18 ans qui y participent, quasiment la moitié sont des filles. Exactement 50% des places leur étaient réservés à la base, mais les aléas des blessures et le fait que certaines n’ont pas réalisé les minimums qualificatifs, explique cette légère différence. Elles sont donc 874 à appartenir au «sexe faible». Belle occasion pour ces super filles de démontrer que ce qualificatif est un brin suranné.

Elles ont eu, et auront jusqu’au 22 janvier, l’occasion de le faire en excellant dans les compétitions qui leur sont dédiées, mais aussi dans les épreuves mixtes qui seront disputées notamment en curling ou en ski nordique. «Nous avons testé plusieurs fois, lors de précédentes éditions des JOJ, les relais hommes-femmes. C’est une belle idée en prise avec notre époque et qui contribue à séduire la jeune génération. Les jeunes athlètes sont plus ouverts à ces innovations que les adultes, qui ont atteint un pic dans une démarche d’ultra performance et pour qui tout changement est donc difficile», relève Christophe Dubi, directeur des Jeux olympiques au CIO.

Ces JOJ ont aussi marqué l’arrivée du combiné nordique féminin au programme. Et pour ce qui est des épreuves de patinage artistique, sport parfois connoté comme plutôt féminin, elles seront disputées par 36 garçons pour 36 filles. «C’est un signal fort destiné à devenir la norme et montrant que les femmes ont toute leur place, relève Virginie Faivre, présidente du comité d’organisation de Lausanne 2020. Au sein de son comité exécutif figure d’ailleurs une petite moitié de femmes. «Athlètes ou organisateurs, hommes ou femmes, nous sommes tous unis par un même amour du sport et de l’olympisme», conclue la Vaudoise. Laurent Grabet

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