A la Clochatte, piétons et automobilistes veulent plus de lumière

Près du bois de Sauvabelin, sur la route de la Clochatte, un tronçon d’une centaine de mètres n’est pas éclairé, alors qu’il est largement fréquenté par voitures et piétons. Un élu se fait le porte-parole des habitants.

  • Environ 100 mètres avant le rond-point de la Chocolatière, «les automobilistes se retrouvent plongés dans le noir». MISSON

    Environ 100 mètres avant le rond-point de la Chocolatière, «les automobilistes se retrouvent plongés dans le noir». MISSON

«En bordure nord du bois de Sauvabelin, la route de la Clochatte est étrangement équipée.» Voici comment Musa Kamenica, conseiller communal socialiste, commence le postulat qu’il a déposé le mois dernier. «Non équipée», devrait-il peut-être dire. En effet, si cet élu qui habite le quartier se fait le porte-parole des habitants au travers de ce postulat, c’est que la situation mérite changement. Sur la route en question, environ 100 mètres avant le rond-point de la Chocolatière, «les automobilistes se retrouvent plongés dans le noir». Plus d’éclairage public. Et c’est sans compter que de nombreux piétons empruntent également ce tronçon… dépourvu de trottoir.

Sentiment d’insécurité

La situation est d’autant plus incongrue que les piétons disposent d’un trottoir jusqu’au chemin des Celtes et que le site du lac de Sauvabelin est éclairé toute la nuit… mais ensuite, plus rien. De plus, «la route présente un dénivelé important et un virage, la visibilité n’est pas bonne et la situation dangereuse. Plusieurs fois des automobilistes se retrouvent face à des piétons, parfois des familles, avec enfants et poussettes…», précise l’élu. Il ajoute le sentiment d’insécurité ressenti par beaucoup à passer sur cette route une fois la nuit tombée.

«Pourtant, ce tronçon est essentiel», poursuit-il. En effet, il représente la seule liaison entre les quartiers de la Clochatte et Montolieu-Boissonnet. Il y a environ 8 ans, les habitants avaient récolté 460 signatures afin que les tl prolongent la ligne n°16 jusqu’au terminus de la Clochatte. Car le quartier ne figurait plus sur cette ligne, pourtant pratique pour de nombreux habitants, depuis 2009. En lieu et place, c’est le 22 qui a commencé à desservir la Clochatte, mais ce dernier ne passe pas par le Boissonnet… coupant ainsi le quartier de leurs plus proches voisins. Mais les autorités n’étaient pas entrées en matière en raison des coûts financiers.

Passerelle

En contrepartie, elles s’étaient néanmoins engagées à construire une passerelle qui relie la Clochatte-Montolieu-Boissonnet. Un projet qui a été, semble-t-il, refusé par l’Office fédéral des routes. Si un passage a quand même été créé, dans la forêt, entre les quartiers de la Clochatte et Boissonnet, il ne satisfait pas les habitants. Difficilement praticable, notamment avec une poussette, il est de plus inutilisable en hiver car il n’est pas déneigé. Conséquence: les parents amènent leurs enfants en voiture à l’école, ceux qui prennent les transports publics transitent par le centre-ville, ou doivent effectuer un détour «qui convient peut-être aux promeneurs mais pas aux habitants souhaitant simplement rejoindre le quartier voisin.»

L’élu socialiste revient donc à la charge afin de connaître l’avancement du dossier concernant la liaison entre les quartiers de la Clochatte et de Montolieu/Boissonnet et demande un éclairage public tout le long de la route de la Clochatte là où il en manque, ainsi que l’installation d’aménagements pour les piétons tels que trottoir, passage piéton et signalétique indiquant la dangerosité du tronçon.