La Machine à dépenser tourne à plein régime

  • Un distributeur de snacks? Non, un moyen d’apprendre à gérer ses dépenses!  DR

    Un distributeur de snacks? Non, un moyen d’apprendre à gérer ses dépenses! DR

LAUSANNE • Comment apprendre aux jeunes à mieux maîtriser leurs dépenses et échapper aux affres de l’endettement, un véritable problème pour cette tranche d’âge?_C’est à cette question qu’a répondu Kilian Marlève, un animateur socio-culturel de la Maison de Quartier du Désert, en imaginant un dispositif inédit, la Machine à dépenser, mis en place depuis l’année dernière.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’initiative rencontre un franc succès. «En effet, la Machine intéresse beaucoup les jeunes et on observe qu’elle a beaucoup d’impact sur eux, se réjouit Kilian Marlève. Peut-être est-ce dû au fait, que l’animateur et le jeune lui font tous les deux face, une posture d’accompagnement qui permet une meilleur e interaction et autorise une vraie démarche pédagogique».

Mais de quoi s’agit-il exactement? D’une vraie machine «distributeur de snacks», pour offrir non pas des barres chocolatées ou des boissons, mais des objets représentant des dépenses et leurs coûts :_abonnement téléphonique, loyer, assurances, permis de conduire, nourriture etc. Un animateur propose un budget à un jeune, à charge ensuite pour lui de savoir gérer aux mieux ses dépenses mensuelles en fonction de ses possibilités, en priorisant ses dépenses et séparant le nécessaire de l’accessoire. Sur chaque objet figure une explication sur les «frais cachés», et les choix sont ensuite discutés avec les jeunes.

«Pour nous, cette machine représente un vrai outil, non seulement de prévention pour apprendre aux jeunes à gérer leurs dépenses, mais aussi de dépistage parce qu’elle nous permet d’identifier rapidement quel jeune est à risque ou pas».

«Aspirateurs à jeunes»

L’idée de la machine à dépenser est venue au jeune animateur lors d’un déplacement à Montbovon. «En voyant les jeunes s’agglutiner autour d’un distributeur pour dépenser leur argent, j’ai compris que ces machines étaient vraiment des aspirateurs à jeunes», se souvient Kilian Marlève.

L’idée tombe à pic, au moment au moment où le Programme de prévention du surendettement,lancé en 2007 et financé par le canton et les communes vaudoises est à la recherche de projets novateurs. L’équipe de prévention de l’endettement auprès des jeunes du Centre social protestant Vaud s’associe au projet, et une première machine est acquise - en Allemagne pour des raisons de coûts - puis réaménagée par les jeunes automaticiens de l’ETM, l’école des métiers – de Lausanne.

Aujourd’hui, plus d’une année après sa mise en service et s’être promenée dans bien des lieux de l’agglomération lausannoise, la Machine à dépenser sort désormais de sa phase pilote pour se transformer en dispositif permanent et entamer une tournée cantonale.

Comment apprendre aux jeunes à mieux maîtriser leurs dépenses et échapper aux affres de l’endettement, un véritable problème pour cette tranche d’âge?_C’est à cette question qu’a répondu Kilian Marlève, un animateur socio-culturel de la Maison de Quartier du Désert, en imaginant un dispositif inédit, la Machine à dépenser, mis en place depuis l’année dernière.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’initiative rencontre un franc succès. «En effet, la Machine intéresse beaucoup les jeunes et on observe qu’elle a beaucoup d’impact sur eux, se réjouit Kilian Marlève. Peut-être est-ce dû au fait, que l’animateur et le jeune lui font tous les deux face, une posture d’accompagnement qui permet une meilleur e interaction et autorise une vraie démarche pédagogique».

Mais de quoi s’agit-il exactement? D’une vraie machine «distributeur de snacks», pour offrir non pas des barres chocolatées ou des boissons, mais des objets représentant des dépenses et leurs coûts : abonnement téléphonique, loyer, assurances, permis de conduire, nourriture etc. Un animateur propose un budget à un jeune, à charge ensuite pour lui de savoir gérer aux mieux ses dépenses mensuelles en fonction de ses possibilités, en priorisant ses dépenses et séparant le nécessaire de l’accessoire. Sur chaque objet figure une explication sur les «frais cachés», et les choix sont ensuite discutés avec les jeunes.

«Pour nous, cette machine représente un vrai outil, non seulement de prévention pour apprendre aux jeunes à gérer leurs dépenses, mais aussi de dépistage parce qu’elle nous permet d’identifier rapidement quel jeune est à risque ou pas».

«Aspirateurs à jeunes»

L’idée de la machine à dépenser est venue au jeune animateur lors d’un déplacement à Montbovon. «En voyant les jeunes s’agglutiner autour d’un distributeur pour dépenser leur argent, j’ai compris que ces machines étaient vraiment des aspirateurs à jeunes», se souvient Kilian Marlève.

L’idée tombe à pic, au moment au moment où le Programme de prévention du surendettement,lancé en 2007 et financé par le canton et les communes vaudoises est à la recherche de projets novateurs. L’équipe de prévention de l’endettement auprès des jeunes du Centre social protestant Vaud s’associe au projet, et une première machine est acquise - en Allemagne pour des raisons de coûts - puis réaménagée par les jeunes automaticiens de l’ETM, l’école des métiers – de Lausanne.

Aujourd’hui, plus d’une année après sa mise en service et s’être promenée dans bien des lieux de l’agglomération lausannoise, la Machine à dépenser sort désormais de sa phase pilote pour se transformer en dispositif permanent et entamer une tournée cantonale.

Charaf Abdessemed