Menaces sur le bureau de poste: Bellevaux en colère

  • La Poste n’a pas encore pris la décision formelle de fermer le bureau de  Bellevaux, mais des indices concordants poussent à le croire. Pk

    La Poste n’a pas encore pris la décision formelle de fermer le bureau de Bellevaux, mais des indices concordants poussent à le croire. Pk

PÉTITION • La poste de Bellevaux, située sur la route Aloys-Fauquez, mobilise les foules. La rumeur d’une prochaine fermeture s’étant répandue comme une traînée de poudre en fin d’année dernière dans le quartier, les habitants n’ont pas attendu pour faire entendre leur désaccord.

«Le quartier est très remonté contre cette fermeture», indique Claire-Lucie Topham, secrétaire de l’Association de Quartier de Bellevaux. L’organe a lancé, en décembre dernier, une pétition pour manifester contre la disparition de cet office. «On ne comprend pas cette décision, le bureau de poste est toujours plein.» La pétition a récolté plus de 1000 signatures et est encore en circulation, notamment dans les commerces du quartier. Mais l’Association n’a pas encore décidé que faire de ces signatures, même si plusieurs idées fusent pour en faire parler.

De son côté, le service de presse de La Poste indique que la filiale de Bellevaux fait partie des offices à analyser d’ici 2020. Mais selon un graphique publié en juin dernier sur le site de la RTS, le bureau de Bellevaux semble bel est bien menacé. «Il enregistre un volume d’opérations postales insuffisant pour maintenir l’offre postale sous une forme traditionnelle», détaille le Géant jaune.

Etant donné que la poste de la Pontaise est également menacée, les habitants s’inquiètent pour leurs aînés, et s’interrogent sur la distance que ceux-ci devront effectuer pour effectuer leurs transactions. La Poste indique être en contact avec la Ville de Lausanne au sujet de la desserte postale de Bellevaux, mais aucun planning n’est établi pour l’heure. « Cela étant, notre intention serait de mettre en place à Bellevaux une filiale où les prestations postales seraient fournies par un partenaire», détaille la responsable Isabelle Mouron.