En moins de cinq jours, la pétition de la Société coopérative des commerçants lausannois a atteint plus de 7500 signatures...
Je suis très supris de cette réaction des Lausannois, mais aussi des autres car la mesure prise par la Municipalité concerne aussi les autres habitants de la région. Tout cela fait beaucoup de monde, et cela montre bien que cette pétition était nécessaire. C’est bien que les gens fassent entendre leur voix sur un sujet aussi important.
Où en êtes-vous de la collecte des signatures sur le papier?
Je n’ai pas encore les chiffres, mais je sais que tous les commerçants proposent la pétition dans leurs locaux. Aux dernières nouvelles, la collecte se passe bien.
Qu’en est-il de vos partenaires, qui au début n’ont pas souhaité se joindre à votre mouvement de protestation...
Je ne peux pas en dire plus, mais il semble que cela bouge...
Le résultat obtenu est plus qu’encourageant. Qu’entendez-vous en faire?
Nous nous sommes fixés un objectif de 10’000 signatures au minimum. Dès que celui-ci sera atteint, nous irons rencontrer Florence Germond, la Municipale en charge des finances. On espère ainsi pouvoir étudier avec elle les pistes à envisager pour répondre à la demande de la population. D’ailleurs, elle nous a fait parvenir un courrier pour nous expliquer que la Ville avait vraiment besoin de renflouer ses finances. On peut tout à fait le comprendre, mais personnellement, je reste très choqué de la manière dont la fin de la gratuité a été annoncée et imposée, sans la moindre concertation.
Pour signer la pétition: www.chn.ge/2eybbh3