«Pour avoir notre mot à dire sur l’Avenue d’Echallens»

ASSOCIATION • Des habitants de l’avenue d’Echallens ont créé l’Association pour l’avenue d’Echallens (ASAVEC), afin d’être entendus sur les transformations qui attendent le quartier.

  • Corinne Jeanmonod Brandt est la nouvelle présidente de l’ASAVEC.

    Corinne Jeanmonod Brandt est la nouvelle présidente de l’ASAVEC.

  • MISSON

    MISSON

C’est l’association qu’il manquait. L’avenue d’Echallens n’appartient ni au haut, ni au bas. Isolée de ses quartiers voisins, mais en même temps artère très fréquentée, elle a aujourd’hui son association de quartier. Toutefois, son activité se concentre sur la partie de l’avenue qui se trouve entre Chauderon et Montétan

Partenaires des changements

Mise en souterrain du LEB, réaménagement de l’hôpital de l’enfance, améliorations du trafic… Toutes ces transformations ont poussé Corinne Jeanmonod Brandt, présidente de l’ASAVEC et habitante de la rue depuis 19 ans, ainsi que d’autres riverains à créer l’ASAVEC, pour «avoir notre mot à dire et être un interlocuteur partenaire de la commune concernant l’avenir de notre quartier».

Lors d’échanges entre habitants, plusieurs remarques et questions ont déjà été évoquées: l’impact réel du passage du futur BHNS (bus à double articulation qui reliera Lausanne à Crissier), la mise en place d’une mobilité douce «digne de ce nom», le ralentissement du trafic.

Améliorer la vie de quartier

Au-delà des travaux liés au LEB, l’association veut contribuer à maintenir, et améliorer, la qualité de vie du quartier. « La force ici, c’est un vrai esprit de village. » Mais il manque des choses, selon la présidente, qui pourraient renforcer cette convivialité : un centre de quartier, des places où les gens peuvent s’arrêter et se rencontrer, des jardins urbains…

Pour se faire connaître et prendre conscience des attentes des habitants, la trentaine de membres de l’ASAVEC organise un safari urbain sur l’avenue d’Echallens le 22 septembre. Le principe: déambuler en groupe, s’arrêter à différents points stratégiques et «prendre le temps de discuter avec les gens ».

Créée en novembre 2017 déjà, l’association est néanmoins restée silencieuse, ne prenant contact qu’avec des interlocuteurs communaux ou du LEB. Puis, en mai dernier, elle a annoncé officiellement son existence lors d’une séance organisée à la Bibliothèque Jeunesse. Joëlle Misson