«C’est sidérant que nos alliés écologiques, gérant depuis des années les SiL, n’aient pas agi de façon conséquente par rapport au développement des énergies renouvelables, tonne Virginie Cavalli. Les toits et le soleil sont partout dans notre belle ville!» Pour que ce problème soit saisi à bras-le-corps, les deux élus ont déposé deux postulats. Le premier «Du soleil participatif pour le financement de la transition énergétique», proposé par Virginie Cavalli, demande que la Ville de Lausanne confie à des sociétés coopératives externes l’installation de panneaux solaires sur ses toits. La conseillère communale estime qu’une ville qui accorde sa confiance à ce genre de structures citoyennes pourrait inspirer plus d’un propriétaire privé.
Solaire participatif
Le second postulat «Lausanne démocratise la production locale d’électricité en encourageant les centrales solaires participatives», déposé par Vincent Vouillamoz, souhaite que la Ville s’inspire de l’économie circulaire. Très concrètement, les clients des SiL bénéficieraient d’une déduction sur leur facture d’électricité proportionnelle à leur investissement dans une centrale solaire raccordée au réseau. But avoué, dopé le solaire lausannois: «Nos deux propositions permettraient de démocratiser la production photovoltaïque en multipliant les toitures solaires dans les quartiers, précise Vincent Vouillamoz. L’arc lémanique est reconnu pour être une terre d’innovation, alors qui serait mieux placé que la Ville pour réussir le challenge de la transition énergétique?»