Les pâtés font un tabac

ETAGNIERES • Les pâtés à la viande du Petit Encas à Etagnières sont vendus au Marché de Noël de Lausanne.

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Au Marché de Noël de Lausanne, sous les Arches du Grand-Pont, le stand de la raclette vaudoise (appelé «stand du burger vaudois» sur le programme du Bô Noël) propose une recette originale: le racl’burger, autrement dit, un hamburger recouvert de fromage à raclette. Mais pour que leurs clients ne restent pas sur leur faim, Dominique, indépendant actif dans la distribution, et son associé Jean-Paul ont décidé de proposer également le dessert: des petits pâtés à la viande. Mais pas n’importe lesquels: ils ont choisi ceux élaborés au Petit Encas, à Etagnières.

Dans le cadre du Marché du terroir et de la vigne, les produits vendus dans le quartier des Arches sont tous issus du terroir vaudois. Les deux associés souhaitaient vendre des petits pâtés à la viande et c’est Suzanne Gabriel, directrice de Pro Terroir, qui les a mis en contact avec le Petit Encas à Etagnières. «Nous les avons choisi parce qu’ils sont réputés dans la région et ont une qualité exceptionnelle. D’ailleurs, nous l’entendons quotidiennement, les gens qui en achètent veulent savoir d’où ils viennent et sont même étonnés d’entendre qu’ils viennent d’Etagnières. Ils font un tabac depuis le début du Marché!», assure Dominique.

Ce qui n’est bien sûr pas pour déplaire à Brigitte Grossenbacher et à sa sœur Marguerite Berti, gérantes du Petit Encas et spécialisées dans la confection artisanale de pâtés à la viande.

Recette rôdée

D’autant que depuis 16 ans, «l’entreprise familiale peut se vanter de faire son succès sans publicité, uniquement grâce au bouche-à-oreille et à une recette bien rôdée», se réjouit Brigitte Grossenbacher. Présents depuis 15 ans au Salon suisse des goûts et terroir, et depuis 3 ans au Marché de Noël de Morges, c’est néanmoins la première fois que les pâtés d’Etagnières se retrouvent dans les chalets du Marché de Noël de Lausanne.

Mais excepté pour le premier événement, les patronnes regrettent de «ne pas réussir à sortir du labo, car nous produisons énormément». Ce sont d’autres, comme au stand de la raclette vaudoise à Lausanne, qui sollicitent leurs pâtés pour les vendre. Un travail qui demande toutefois de se rendre sur place au maximum tous les deux jours afin de bénéficier constamment de produits frais.