La médecine intégrative, un concept qui a le vent en poupe

Prônant une approche holistique centrée sur la personne, la médecine intégrative concilie médecine classique et médecines douces.

  • Une approche globale, centrée sur la personne. 123RF

    Une approche globale, centrée sur la personne. 123RF

Le concept a de plus en plus le vent en poupe et plaît, tant aux praticiens qu’aux patients. La médecine dite intégrative vient en effet concilier deux approches de la santé, que l’on a longtemps, arbitrairement et à tort, opposées: la médecine classique académique, celle de la Faculté avec un grand F, et les médecines complémentaires, dites douces ou encore complémentaires.

«La médecine intégrative, c’est la collaboration de la médecine académique et des médecines complémentaires pour obtenir de bons résultats dans la prise en charge des maladies, surtout quand celles-ci sont chroniques, explique la doctoresse Gabrielle Genton-Bürgisser, médecin FMH en médecine générale, homéopathe et spécialisée en thérapie neurale au centre Medeo santé qui vient d’ouvrir ses portes à Renens, justement sur le credo de la médecine intégrative. C’est une approche moderne qui met le patient au centre du système et dans laquelle écoute et respect font partie du processus de guérison».

De plus en plus plébiscités par le public, de nombreux centres de médecine intégrative ont ouvert en Suisse alémanique, alors qu’aujourd’hui le concept gagne désormais la Suisse romande. «Faire travailler ensemble des thérapeutes de toutes les approches est très positif pour le patient, observe Nicole Rodoni, infirmière, thérapeute et réflexologue, également au centre Medeo. Chaque soignant appréhende les patients sous une réflexion différente, ce qui améliore grandement sa prise en charge. C’est au fond ce qui se passe dans les hôpitaux, mais ici on ajoute une dimension de médecines complémentaires».

L’intérêt de regrouper tous les thérapeutes sous un même toit, une démarche vieille comme la nuit des temps et qui effectivement a conduit à la naissance de l’hôpital, ne se discute plus de longue date. «Entre thérapeutes on se connaît, avec nos forces et nos limites, ajoute Nicole Rodoni. Nous ne sommes pas en compétition, et au contraire, on s’adresse volontiers les patients les uns aux autres, ce qui limite les déplacements de ces derniers, tout en nous permettant de mieux réfléchir à chaque cas. C’est cette fluidité, cette efficacité et ce gain de temps qui permettent de centrer la démarche de soins sur la personne elle-même».

«Dans un centre de médecine intégrative, conclut Gabrielle Genton-Bürgisser, le patient n’est pas stressé, ni pris entre deux chaises, car il entend le même discours, qu’il s’agisse de médecins «classiques» ou de soignants en médecines complémentaires. Car dans les deux cas, le message est le même, puisqu’il vise à faire en sorte que le patient devienne acteur de sa propre santé en intégrant harmonieusement les différentes démarches qu’on lui propose. Le résultat, c’est qu’une démarche intégrative permet souvent pour les patients souffrant de maladies chroniques de diminuer les médicaments, qui ont l’inconvénient d’induire des effets secondaires».

Le concept a de plus en plus le vent en poupe et plaît, tant aux praticiens qu’aux patients. La médecine dite intégrative vient en effet concilier deux approches de la santé, que l’on a longtemps, arbitrairement et à tort, opposées:_la médecine classique académique, celle de la Faculté avec un grand F, et les médecines complémentaires, dites douces ou encore complémentaires.

«La médecine intégrative, c’est la collaboration de la médecine académique et des médecines complémentaires pour obtenir de bons résultats dans la prise en charge des maladies, surtout quand celles-ci sont chroniques», explique la doctoresse Gabrielle Genton-Bürgisser, médecin FMH en médecine générale, homéopathe et spécialisée en thérapie neurale au centre Medeo santé qui vient d’ouvrir ses portes à Renens, justement sur le credo de la médecine intégrative. C’est une approche moderne qui met le patient au centre du système et dans laquelle écoute et respect font partie du processus de guérison».

De plus en plus plébiscités par le public, de nombreux centres de médecine intégrative ont ouvert en Suisse alémanique, alors qu’aujourd’hui le concept gagne désormais la Suisse romande. «Faire travailler ensemble des thérapeutes de toutes les approches est très positif pour le patient, observe Nicole Rodoni, infirmière, thérapeute et reflexologue, également au centre Medeo. Chaque soignant appréhende les patients sous une réflexion différente, ce qui améliore grandement sa prise en charge. C’est au fond ce qui se passe dans les hôpitaux, mais ici on ajoute une dimension de médecines complémentaires»

L’intérêt de regrouper tous les thérapeutes sous un même toit, une démarche vieille comme la nuit des temps et qui effectivement a conduit à la naissance de l’hôpital, ne se discute plus de longue date. « Entre thérapeutes on se connaît, avec nos forces et nos limites, ajoute Nicole Rodoni. Nous ne sommes pas en compétition, et au contraire, on s’adresse volontiers les patients les uns aux autres, ce qui limite les déplacements de ces derniers, tout en nous permettant de mieux réfléchir à chaque cas. C’est cette fluidité , cette efficacité et ce gain de temps qui permettent de centrer la démarche de soins sur la personne elle-même».

«Dans un centre de médecine intégrative, conclut Gabrielle Genton-Bürgisser, le patient n’est pas stressé pris entre deux chaises, car il entend le même discours, qu’il s’agisse de médecins «classiques»_ou de soignants en médecines complémentaires. Car dans les deux cas, le message est le même, puisqu’il vise à faire en sorte que le patient devienne acteur de sa propre santé en intégrant harmonieusement les différents démarches qu’on lui propose. Le résultat, c’est qu’une démarche intégrative permet souvent pour les patients souffrant de maladies chroniques de diminuer les médicaments, qui ont l’inconvénient d’induire des effets secondaires». n

Charaf Abdessemed